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1937

Un atelier de fabrication
de bombes d'aviation
dans la banlieue Brestoise

 

 

Source : La Dépêche de Brest 10 décembre 1937

 

Dans la proche banlieue, près de maisons habitées, deux ouvriers vêtus de blanc travaillent, avec ardeur, sous un hangar, à la fabrication et au chargement de grosses bombes d'avions et y fixent, comme queue, des ailettes.

 

Rassurez-vous, ces bombes ne font courir aucun risque aux habitants.

Elles n'offrent aucun danger d'éclatement.

Leur enveloppe n'est ni en acier, ni en fonte aciérée, leur chargement ne se compose ni de mélinite, ni d'autre dangereuse tolite et ne contient même pas le moindre explosif.

 

Dans des moules « ad hoc » est coulée en plâtre à modeler leur enveloppe pisciforme qu'un choc réduirait en morceaux.

Sa résistance doit être cependant suffisante pour contenir une charge faite par moitié de limaille de fer et de riblons (déchets de ferraille provenant de l'arsenal) et de gravillon, pour atteindre un poids total de 50 kg.

 

Ces bombes sont les copies exactes de bombes réelles d'avions et sont destinées aux exercices de tir des aviateurs.

 

Leur chargement terminé, elles sont fermées par une rondelle en bois et on leur fixe, comme queue, quatre ailettes en contre-plaqué qui leur donne tout à, fait l'aspect et le poids exact de l'engin réel.

 

Ces bombes d'exercices sont commandées par la pyrotechnie de Saint-Nicolas, où elles sont entreposées.

Les bases aéronautiques s'y ravitaillent.

 

Les aviateurs les laissent tomber, de différentes altitudes, sur une vieille coque de sous-marin mouillée au large, et ces bombes leur permettent, sans danger, d'exercer leur adresse.

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