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1889 - 1929

40 ans
d'histoires de trains
à
Quéménéven

 

 

Source : La Dépêche de Brest 28 mars 1889

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Source : La Dépêche de Brest 28 mai 1897

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Source : La Dépêche de Brest 25 octobre 1911

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Source : Le Petit Journal 30 janvier 1913

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Source : La Dépêche de Brest 24 janvier 1914

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Source : La Dépêche de Brest 17 avril 1922

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Source : La Dépêche de Brest 18 avril 1922

 

L'accident dont le tunnel de la Lorette a été le théâtre dimanche soir est dû à une rupture de rails, qui s'est produite vraisemblablement après le passage de la locomotive, qui est restée sur rail, ainsi que le wagon de queue.

Par un hasard providentiel, le wagon le plus endommagé était inoccupé.

 

Un seul blessé, M. Jean-Louis Cochou, de Hanvec, a été transporté à l'hôpital de Quimper ;

M. le docteur Renault, qui lui prodigua ses soins, a constaté une lésion du péroné, des contusions au front et au scrotum.

Rien à craindre comme complications.

 

Parmi les sept autres blessés, sans gravité d'ailleurs, citons :

Mlles Goret, de Kerhuon ;

M. et Mme Le Goff, de Quimper, rue Neuve ;

Mme Arzel, institutrice ;

Mme veuve Guyomard, de Pont-de-Buis, qui ont reçu les premiers soins de M. le docteur Renault, appelé en toute hâte et qui se trouvait sur les lieux moins d'une heure après le déraillement.

 

M. Berteil, secrétaire général de la préfecture et M. Richard, chef de cabinet de M. le préfet du Finistère, se sont également rendus à Quéménéven.

 

À remarquer la promptitude avec laquelle les secours ont été organisés, le transbordement des voyageurs était assuré très rapidement par des trains de secours venus de Châteaulin et de Quimper.

 

Le dégagement du tunnel ne sera pas sans présenter de sérieuses difficultés car il sera impossible d'utiliser la grue de 6 tonnes que possède la gare de Quimper.

D'autre part, on en est réduit, pour l'éclairage, à des moyens de fortune.

 

Tout en déplorant ce malheureux accident qui a surtout causé des dégâts matériels importants, estimons-nous heureux qu'il se soit produit à la montée sur Brest ;

si, au contraire c'eût été un train descendant, sur Quimper, il aurait eu à enregistrer une véritable catastrophe, en raison de la déclivité assez forte de la voie ferrée.

 

Comme de toute chose il faut tirer un enseignement, ne serait-il pas possible d'assurer pendant le passage des trains, l'éclairage électrique et automatique des tunnels d'une certaine longueur ?

En ce qui concerne les tunnels de Quimper et de la Lorette, il semble bien que le problème posé puisse être facilement résolu.

 

Ajoutons que 115 mètres de rails environ sont à refaire.

 

Le service pourra probablement, être repris normalement mercredi soir.

Jusque-là, il s’effectuera par transbordement.

 

La malveillance paraît être étrangère à l'accident.

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Source : La Dépêche de Brest 14 août 1923

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Source : La Dépêche de Brest 24 décembre 1929

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