1932 - 1940
Claudine Poullaouec
"Boire et déboires"
Source : La Dépêche de Brest 7 juillet 1932
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Source : La Dépêche de Brest 22 mars 1934
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Claudine Poullaouec, veuve Caër, 43 ans, domiciliée 24, rue du Carpont, après avoir purgé une peine de quelques jours de prison, était remise en liberté avant-hier matin.
Sa libération coïncida avec celle d'un individu qu'elle connaissait de vue et tous deux se rencontrant à la porte de la maison d'arrêt du Bouguen, échangèrent leurs impressions sur leur séjour dans cet établissement.
Heureux d'avoir recouvré leur liberté, l'homme et la femme décidèrent une petite promenade et ils se dirigèrent vers Penfeld.
Là, la veuve Caër amena son compagnon dans un débit et lui offrit une consommation.
Elle avait sur elle une somme de 80 francs.
— Tu vas perdre cet argent, lui dit soudain l'individu, tiens place-le dans ce porte-monnaie.
La veuve Caër accepta ;
mais soudain au moment où le porte-monnaie plein elle allait le remettre dans sa poche, l'homme, d'un geste brusque, le lui arracha des mains et prenant « ses jambes à son cou », il se sauva.
La veuve Caër se lança à sa poursuite, mais elle ne put rejoindre son voleur et elle n'eut plus d'autre ressource que de rentrer en ville et d'aller porter plainte à M. Mérot, commissaire de police du 1er arrondissement.
Le service de la sûreté a été chargé de faire des recherches.
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Source : La Dépêche de Brest 15 juin 1934
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Source : La Dépêche de Brest 16 juin 1934
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Source : La Dépêche de Brest 27 juin 1934
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Source : La Dépêche de Brest 30 juin 1934
Source : La Dépêche de Brest 19 décembre 1935
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Source : La Dépêche de Brest 3 février 1937
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Source : La Dépêche de Brest 6 février 1937
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Source : La Dépêche de Brest 11 novembre 1937
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Une femme, qui déclara se nommer Renée Lenecher, épouse Beaugé, 27 ans, habitant 8, rue Ambroise Thomas, se présentait, avant-hier, vers 20 h. 30, au poste de police-secours, place Anatole France, la figure et les mains en sang, les vêtements en désordre.
Interrogée par M. Sturtzer, commissaire de police du 2e arrondissement, elle raconta qu'elle était allée rendre visite à une amie, Claudine Poullaouec, veuve Caër, qui habite un gourbi dans les douves bordant les jardins de l'avenue Salaun Penquer, lorsqu'elle rencontra un ancien ami, Jean Duban, 36 ans, docker, sans domicile fixe.
Celui-ci lui demanda de renouer les relations.
Elle refusa.
Il lui offrit d'aller boire un verre de vin dans un débit voisin.
Elle refusa encore.
La femme Beaugé, pendant toute cette conversation, avait la cigarette aux lèvres.
« C'est la dernière que tu fumes », lui cria soudain Duban, qui sortant un couteau de sa poche, la saisit par les épaules et la menaça.
La femme Beaugé se débattit et tomba dans les ronces, où elle s'égratigna la figure. Duban revint à la charge et c'est en voulant arracher l'arme de la main droite de son agresseur qu'elle se blessa.
Renée Lenecher, épouse Beaugé, a été pansée à l'hôpital civil, tandis que Jean Duban était peu de temps après arrêté.
II reconnu en partie les faits.
Toutefois, il prétend n'avoir jamais eu l'intention de frapper son ancienne arme avec son couteau.
« Je voulais simplement, dit-il, lui couper son corsage pour le rendre inutilisable, et cela parce qu'elle ne voulait pas me rendre mon linge, resté chez elle depuis notre séparation ».
Duban, qui a déjà été maintes fois condamné, a été mis à la disposition du parquet et écroué à la maison d'arrêt du Bouguen.
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Source : La Dépêche de Brest 11 septembre 1939
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Source : La Dépêche de Brest 28 novembre 1940
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