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1937

Un gourbi est détruit par le feu
avenue Salaun Penquer

 

Un gourbi est détruit par le feu avenue Penquer.jpg

 

Source : La Dépêche de Brest 23 juillet 1937

 

Les gardiens de la paix Le Roy et Abiven, du poste de police du port de commerce montaient hier, vers 15 h. 45, l'avenue Salaun Penquer, quand ils aperçurent que le feu avait pris sur la petite colline broussailleuse située entre les fortifications, le long des jardins de la gare.

 

L'agent Le Roy rebroussa chemin et alla alerter le commissariat du 3e arrondissement, ainsi que le poste des sapeurs-pompiers.

 

Ceux-ci arrivèrent sur les lieux avec l'auto-pompe dans laquelle avaient pris place le capitaine Chanquelin, l'adjudant Gautron, le sergent Néar et quelques sapeurs.

 

M. Bonhomme, commissaire de police, fit établir un service d'ordre, à l'aide de quelques agents.

 

Armés de pelles et de pioches, les pompiers grimpèrent sur la colline d'où s'élevait par moment une épaisse fumée.

Ils s'employèrent avec ardeur à faire la part du feu qui avait trouvé un aliment facile parmi les ronces et herbes sèches.

En combattant le fléau, le sapeur Cariou tomba dans les broussailles et se fit quelques écorchures à la face et aux mains.

Au bout d'une vingtaine de minutes, la fumée avait complètement disparu.

 

Par mesure de prudence, le capitaine Chanquelin fit néanmoins établir une lance d'incendie pour noyer les cendres.

La circulation avenue Salaun Penquer fut, de ce fait, arrêtée durant quelques minutes.

 

L'Algérien Brahim Mohamed, qui pendant longtemps avait élu domicile sous le tunnel de la porte Foy, avait monté un gourbi à l'endroit où l'incendie se déclara et qui s'étendit sur une longueur d'environ 50 mètres.

La cabane de Brahim fut détruite ainsi d'ailleurs que de nombreux nids à rats.

 

Un ménage de travailleurs de chaises logeant dans une petite voiture, dans les douves, remarqua l'Algérien essayant d'étouffer le feu qui avait pris naissance à l'extrémité de la colline surplombant l'avenue Salaun Penquer.

 

Voyant que ses efforts étaient vains, Brahim plia bagages et valises et disparut à l'intérieur des fortifications à la recherche d'un autre gite.

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Porte Foy.jpg
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