1939
Les œuvres sociales municipales
Les pouponnières
Source : La Dépêche de Brest 20 mai 1939
On sait que deux pouponnières sont ouvertes au public :
l'une à Saint-Martin, 2, rue Duret, est dirigée par Mlle Le Goff, sage-femme, diplômée de la Maternité de Paris pour la puériculture ;
l'autre, à Recouvrance, 22, rue Armorique, dont Mlle Monnier, infirmière diplômée d'État, hospitalière visiteuse d'enfants et de tuberculose, est directrice.
Ces pouponnières sont ouvertes tous les jours, sauf le dimanche, de 7 h. 30 à 17 h. 30,
le samedi de 7 h. 30 à 11 h. 30.
Le service sanitaire est assuré par M. le docteur Lemoyne, directeur du dispensaire.
Ces garderies rendent les plus grands services aux mamans travaillant au dehors.
Elles sont, en effet, assurées que leurs enfants sont entourés de soins éclairés par les directrices et femmes de service.
Les règles d'hygiène sont observées scrupuleusement en ce qui concerne la nourriture et la propreté des bébés.
La journée d'entretien d'un enfant revient à 10 fr. 75.
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Des joujoux sont mis à la disposition, de ces tout-petits qui s'amusent gentiment.
Ils pleurent rarement, leurs gros chagrins durent peu, ils sont vite consolés.
De jolis berceaux entourés de rideaux blancs, (au nombre de 30, rue Duret, 40 à Recouvrance) leur permettent de faire la sieste et, l'été, rue Armorique, les petits lits sont descendus dans une cour ombragée pour permettre aux enfants de dormir en plein air.
L'an dernier, la pouponnière de Saint- Martin dut être fermée pendant 14 jours à la suite d'une épidémie de rubéole.
À Recouvrance, une épidémie de varicelle obligea de licencier les enfants du 20 avril au 8 mai.
Après désinfection des locaux, le service normal reprit et pendant toute l'année il n'y eut parmi tous ces petits que trois cas de maladie.
L'entretien de ces deux pouponnières est revenu l'an dernier à la ville à la somme de 117.326 francs, dépense dont nul ne saurait contester l'utilité, étant donné, grâce à un personnel dévoué, les excellents résultats obtenus.
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