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1959

Le foyer des jeunes travailleurs
de Brest

 

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La Vie Paroissiale de Plouguin janvier 1959


De plus en plus les jeunes sont appelés à quitter leur famille pour faire leur apprentissage ou se rendre au travail.

À leur arrivée en ville quel accueil trouvent- ils ?

L’industrialisation croissante du monde où nous vivons, l’exode rural, la crise du logement — pour ne citer que ces facteurs — augmentent le nombre de ces jeunes travailleurs dépaysés et rendent leurs conditions de vie chaque jour plus difficile.

Telle est la situation sociale à laquelle les Foyers de jeunes travailleurs veulent remédier.

LA SITUATION ACTUELLE DES JEUNES TRAVAILLEURS

Il s’agit ici de jeunes, garçons ou filles, de 14 à 25 ans qui, n’étant plus des adolescents ni encore des adultes, sont déracinés loin de leur famille à un âge où ils ont encore besoin d’elle.

On peut distinguer parmi eux :

—   Les « déplacés » originaires de communes rurales ou de villes moins favo­risées,

auxquels on peut adjoindre les Nord-Africains (200 000 en France), les noirs et les étrangers.

—   Les « isolés » pour des raisons sociales (mésentente familiale, crise du logement, cas sociaux).

—    On peut distinguer encore les apprentis, à salaire toujours faible.
Des employés ou des ouvriers débutants, dont les salaires varient beaucoup suivant le cas.

QU’EST-CE QU’UN FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS ?

Bien avant la dernière guerre, des associations s’étaient penchées sur ce pro­blème.

Mais c’est progressivement, sous l’impulsion de mouvements de jeunesse (J.O.C. avec le foyer de Tours), d’associations familiales et syndicales, de grou­pements divers

(dont le plus important est celui d’ « Amitiés sociales » à Rennes)

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