Les prêtres eux-mêmes se jouaient également bien des tours de temps en temps.

On le fait d'ailleurs encore.

N'allez pas penser !

Enfin !

Certains de nos prêtres, bien loin d'être des « bonnets de nuit », pouvaient fort bien être, tout à la fois, de grands saints à leur façon et des « farceurs de première » par-dessus le marché.

 

Je vous parle à présent d'un prêtre qui fut renommé dans tout le Léon et qui se découvrit un jour le désir fou de faire un tour sur la moto d’un confrère de Landéda :

— Bon ! Bon ! La voilà toute à toi !

Le moteur tourne.

Elle « accroche » pour aller de l’avant.

Monte dessus !

 

Le voilà sur la moto, tout fier, faisant le tour de la place, un tour, deux tours, trois.

Mais comment s'arrêter ?

II fit donc encore le tour du bourg de Landéda, dit-on, sous les rires de tous, jusqu'à ce que le moteur voulut bien s'arrêter, le réservoir complètement à sec !

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