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1901

Le sanatorium de Roscoff

 

Armement antituberculeux Français.jpg

 

Source : L’Armement antituberculeux français – 1926

 

Le Sanatorium maritime de Roscoff, fondé en 1901 par la Marquise de Kergariou, reconnu d'utilité publique, est actuellement administré par un Conseil d'administration que préside la Vicomtesse de Fontenillat.

 

Cet établissement est situé à 3 kilomètres de la gare, sur la presqu'île de Peroch'idy qui s'avance dans l'océan avec, à l'ouest, une plage, sur laquelle les petits malades immobilisés passent de longues journées à l'air vivifiant du large.

Le climat de la presqu'île permet une aération continue et l'héliothérapie générale ;

à cause d'une dérivation du Gulf-Stream qui passe dans le voisinage, il est le plus doux et le plus égal qui soit connu sur la côte de la Manche.

Les constructions sont très simples ; on n'a cherché que l'air, la lumière et la propreté.

Un large trottoir, recouvert d'un abri vitré sous lequel se fait la cure d'air par mauvais temps, dessert tout le Sanatorium.

 

L'établissement, qui comprend 450 lits, reçoit les garçons de trois à quatorze ans et les filles de trois à vingt et un ans, de toutes les parties de la France.

Ces enfants peuvent être divisés en deux catégories :

les malades médicaux et les malades chirurgicaux.

 

Les malades médicaux comprennent les anémiques, les rachitiques, les lymphatiques ;

ils reçoivent comme traitement une alimentation tonique, de l'huile de foie de morue, des bains de mer chauds ou froids.

Les malades chirurgicaux comprennent les enfants atteints de tuberculose cutanée, ganglionnaire ou ostéo-articulaire, et particulièrement de mal de Pott, coxalgie, arthrite tuberculeuse, spina-ventosa, à la période curable.

 

Le prix de pension est de 4 fr. 75 par jour, y compris opérations et blanchissage, pour les indigents et les malades envoyés par les Dispensaires ;

il est de 5 fr. 75 pour les collectivités, départements, pupilles de la Nation et les Œuvres.

 

Il est demandé 6 fr. 75 et 5 fr. 75 pour les petites chambres à un et deux lits, qui ne peuvent être occupées que par des jeunes filles dont l'état ne nécessite pas le séjour au lit.

 

Pour l'admission, adresser la demande à Mme la Supérieure, en y joignant l'extrait de naissance, un certificat médical ; on ne reçoit pas les malades atteints de maladies nerveuses, d'affections contagieuses et particulièrement de tuberculose pulmonaire.

 

Le service médical est assuré par deux médecins, un pour les soins quotidiens et l'autre pour la chirurgie et l'orthopédie.

 

Une annexe est installée à un kilomètre, dans le château du Laber (fondation Geoffroy-Laurent), au milieu d'un grand parc et d'une importante exploitation agricole qui fournit le lait et les légumes au Sanatorium.

 

Des cours ménagers peuvent, sur la demande des parents, être suivis par les petites filles convalescentes à l'annexe du Laber.

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