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1938

Nos enfants
en colonies de vacances
à
Quéménéven

 

 

Source : L’Ancien Combattant du Nord 1 janvier 1938

 

Voici nos grands, les 12 à 18 ans, filles et garçons.

Comme leurs jeunes camarades, ils ont droit, eux aussi, au « bol d’air ».

Une des photos les montre groupés, comme l’an dernier dans le riant petit village de Quéménéven, à quelques kilomètres de la mer.

 

Ils ont bonne allure, nos colons.

Pantalon et chemise kaki, cravate écossaise, béret avec insigne.

Le fanion de l’U. N. C., confié au plus méritant est, toujours à la place d’honneur, soit en promenade, soit pendant le salut aux couleurs qui se fait matin et soir.

Grâce à l'intervention de M. Crouan député, maire de Quéménéven, nous avons pu obtenir de Mlle de Poulpiquet une spacieuse maison qui sert de quartier général, salle de réunion.

 

Que de projets s’élaborent le soir à la réunion des chefs.

C’est l’examen de conscience de la journée.

Tout y est passé en revue :

Ce que l'on a fait, ce que l’on fera demain.

 

Une infirmière, qui est une bonne et dévouée maman, a bien voulu sacrifier ses vacances pour s’occuper maternellement de cette bande joyeuse.

Sans elle, que de chaussettes reviendraient sans pied.

Grâce à elle, que d’ampoules évitées, que de bobos guéris, que de malaises sans suites.

 

Sous la direction de leurs admirables chefs routiers, MM. Février, ils explorent en tous sens ce coin de Bretagne, campagne pittoresque et verdoyante d’une part, rochers, abrupts et sauvages de l’autre ;

promenades en bateau.

 

Nos filles sont très proches, de nous ;

installées dans les locaux de l’école libre ;

elles passent de bons moments assises sur la terrasse, contemplant la mer à leurs pieds, l’île Yudy, sur la rive en face.

 

Elles ont moins d’activité que nos garçons, et cependant, elles aussi n’hésitent pas devant les grandes promenades et les escalades de rochers.

 

Plusieurs fois par semaine, elles vont déjeuner sur l’herbe ou sur une des jolies plages, environnantes.

Elles font cuire des pommes de terre sous la cendre et préparent des feux de camp ou des comédies.

 

Autant de beaux souvenirs qu'elles rapporteront au foyer, ou à l’atelier.

Vie saine, vie de famille où l’utile se mélange heureusement à l'agréable.

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