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1939

Détournement de mineures
au Bar Morlaisien
à Brest

 

Détournement de mineures 00.jpg

 

Source : La Dépêche de Brest 20 juillet 1939

 

Depuis quelque temps, les services de police surveillaient un café situé 78, rue Louis Pasteur, le « Bar morlaisien », à la suite de plaintes parvenues à la sûreté.

 

Une enquête fut ouverte qui amena l'arrestation de la tenancière de rétablissement, Mme Joséphine Monot, épouse divorcée Otec, âgée de 40 ans.

 

Celle-ci, conduite hier au parquet, fut interrogée par M. Hébert, substitut du procureur de la République.

 

Joséphine Monot fut inculpée de détournement de mineurs et mise à la disposition de M. de Lapeyre, juge d'instruction.

 

Certaines jeunes filles, employées au service du bar, auraient été conduites à...

servir d'une façon qui dépassait tout à fait leurs attributions normales.

 

Joséphine Monot nie les faits qui lui sont reprochés.

Il est cependant probable que cette affaire se compliquera d'une nouvelle inculpation.

De nombreux témoins ont déjà été entendus.

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Source : La Dépêche de Brest 21 juillet 1939

 

Nous avons dit hier que Joséphine Monot, divorcée Otec, âgée de 40 ans, tenancière du « Bar Morlaisien »,

situé 78, rue Louis Pasteur, avait été écrouée à la maison d'arrêt du Bouguen.

 

M. de Lapeyre, juge d'instruction, a entendu hier de nombreux témoins, mais il est probable que l'instruction de cette affaire sera longue.

 

Joséphine Monot est en effet inculpée d'excitation de mineurs à la débauche ;

d'embauchage de filles mineures en vue de la débauche ;

de tenue clandestine de maison de débauche et d'outrage public â la pudeur.

 

M. de Lapeyre procédera prochainement à diverses confrontations.

Rue Louis Pasteur Brest.jpg
Tribunal Correctionnel.jpg

 

Source : La Dépêche de Brest 25 août 1939

 

AFFAIRE ODIEUSE

 

Joséphine Monot, divorcée Otec, tenancière d'un bar, 78, rue Louis Pasteur, profession qu'elle exerçait depuis janvier dernier, est inculpée d'excitation habituelle de mineurs à la débauche ;

de tenue de maison de débauche clandestine ;

d'embauchage de filles mineures en vue de la débauche ;

d'embauchage de filles majeures en vue de la débauche, et d'outrages publics à la pudeur.

 

Naturellement les débats sur cette affaire ont lieu à huis clos.

 

Me Le Goc assure la défense de la prévenue et l'on entend de nombreux témoins.

La loi nous interdit de rendre compte de ce genre de procès.

 

Après plaidoirie de Me Le Goc et réquisitoire de M. Daigre, le tribunal condamne Joséphine Monot à six mois de prison.

Il lui est en outre interdit de tenir un débit de boisson pendant six mois.

La prévenue est également déchue de ses droits politiques et civiques.

 

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Source : La Dépêche de Brest 11 septembre 1939

Illustration Bar Morlaisien.jpg
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