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1939

Un escroc, qui avait opéré à Guipavas,
est arrêté à Ploujean

 

 

Source : La Dépêche de Brest 14 janvier 1939

 

Recherché pour abus de confiance par le parquet de Lannion, un électricien est arrêté à Ploujean.

 

Sur mandat d'amener du juge d'instruction de Lannion, les gendarmes de Morlaix ont procédé à l'arrestation de Pierre Blanchard, âgé de 30 ans, ouvrier électricien, domicilié à KerLannic, en Ploujean.

 

Blanchard, qui est inculpé d'abus de confiance, avait encaissé, le 9 janvier, à la ferme de Traonmeur, en Ploudaniel, une somme de 600 francs, au nom de son ancien patron, M. Pérennès, de Paimpol.

 

Après avoir été enfermé à la chambre de sûreté de la gendarmerie, Blanchard a été conduit devant M. le juge d'instruction de Lannion, par les gendarmes de Morlaix.

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Source : La Dépêche de Brest 24 avril 1939

 

Vendredi dernier, dans l'après-midi, un individu, se disant employé à la Société lyonnaise d'entreprise, dont le siège est à Lyon, 16, avenue de la Méditerranée, s'était présenté dans plusieurs maisons, à Guipavas, où il avait réussi à encaisser et à escroquer une somme de 1.025 francs.

Il avait ainsi volé 345 francs à Mme Béguin, à Kervélégon ;

435 francs à M. Guillaume Léal, du même village, et 245 francs à M. Simon, du village de Lanvian, en Guipavas.

 

Le faux employé s'était présenté, également, chez Mme Milin, de Kerdalais, mais celle-ci avait eu la bonne idée de lui reprendre les 600 francs qu'elle lui avait déjà donnés, parce qu'il n'avait pas de carnet à souches pour délivrer des reçus.

 

Le directeur de la Société lyonnaise d'entreprise fut prévenu, ainsi que la gendarmerie de Landerneau, qui, après enquête, put établir un signalement précis de l'escroc.

 

Ce signalement fut transmis aux brigades de la région et à celle de Morlaix en particulier.

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On apprit, en effet, que vendredi, vers 20 h. 30, le voleur avait téléphoné à M. C..., conducteur de taxi à Morlaix, pour qu'il vienne le prendre à Landerneau.

M. C... était arrivé dans cette ville â 22 heures et il avait ramené son client à Morlaix.

 

Les gendarmes de Morlaix, après diverses recherches, portèrent leurs soupçons sur un nommé Pierre Blanchard, électricien, âgé de 30 ans, marié, père de deux enfants, demeurant chez ses parents, à Kerlanic, en Ploujean, qui, en janvier dernier, avait été arrêté pour des escroqueries analogues et condamné à un mois de prison, par le tribunal de Lannion.

 

Samedi soir, vers 20 h. 30, les gendarmes se rendirent à Kerlanic, où ils appréhendèrent Blanchard, qui passa des aveux complets.

On trouva sur lui une somme d'environ 500 francs.

 

L'escroc a été enfermé à la chambre de sûreté de la gendarmerie.

Il sera conduit, ce matin, devant M. Dramard. procureur de la République.

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Source : La Dépêche de Brest 25 avril 1939

 

Nous avons signalé hier dans quelles circonstances les gendarmes de Morlaix avaient été amenés samedi soir, vers 20 h. 30, à procéder à l'arrestation du nommé Pierre Blanchard électricien, âgé de 30 ans, marié, père de deux enfants, demeurant chez ses parents à Kerlanic, en Ploujean, qui s'était rendu coupable d'escroqueries à Guipavas, dans l'après-midi de vendredi.

 

Après avoir passé deux nuits à la chambre de sûreté de la gendarmerie, Blanchard a été déféré hier matin au parquet.

 

Il a été interrogé d'abord par M. Dramard, procureur de la République, puis par M. Hervé, juge d'instruction.

 

Blanchard a déclaré que c'était la misère qui l'avait poussé à commettre les escroqueries qu'on lui reproche.

Il a prétendu qu'il n'y avait pas de pain chez lui, alors qu'il avait sa femme, ses deux enfants et ses vieux parents à sa charge.

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Exerçant la profession d'artisan électricien, il avait travaillé pendant quelque temps à Commana.

Cependant, comme les affaires n'allaient plus très bien, il avait décidé de se rendre à Guipavas pour y trouver du travail.

 

Il s'était alors présenté dans des fermes où on lui avait signalé que des installations étaient à faire.

Mais chez Mme Béguin et chez M. Guillaume Leal, du village de Kervélégon ainsi que chez M. Dimon, du village de Lanvian, il apprit que les installations avaient été effectuées par la Société lyonnaise d'entreprises.

C'est alors qu'il eut l'idée de se faire passer pour un employé de cette société et d'encaisser, en son nom, sans d'ailleurs délivrer de reçu, les sommes de 345 fr., 435 fr. et 245 fr., soit, au total 1.025 fr.

 

Chez Mme Milin, de Kerdalais, en Guipavas, l'installation n'était encore pas faite.

Il avait examiné le devis de la Société lyonnaise d'entreprises et avait voulu se faire remettre 600 fr. Mais Mme Milin ayant exigé un reçu, Blanchard n'avait pu, bien entendu, le lui donner et il avait dû s'en aller sans les 600 fr.

 

Blanchard n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il a déjà été condamné à 15 jours de prison pour vol, à Saint-Brieuc, et à un mois de prison pour escroqueries à Lannion.

 

En ce qui concerne l'argent volé vendredi, Blanchard en a dépensé une partie dans son voyage en taxi de Guipavas à Morlaix et en payant une dette qu'il avait contractée chez un marchand de cycles de Morlaix.

Il avait sur lui, au moment de son arrestation, un peu plus de 500 francs.

 

L'escroc a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la maison d’’arrêt du Bouguen, à Brest, par les gendarmes de Morlaix.

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