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1815

Réquisition de subsistances à Plouguin

 

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Source des Documents : Archives Départementales du Finistère (site de Quimper) ; cote 1 Z 96

Subsistances Plouguin

Remerciements à Gilles Cardinal : Chroniques d'un Brest disparu

 

Source : Guide des sources sur les dommages de guerre :

Destructions, réparations, indemnisations  (XIXe-XXe siècles)

Archives Nationales

 

Les nombreuses guerres qui mobilisent les armées pendant les périodes du Directoire et de l’Empire se déroulent essentiellement à l’étranger :

Égypte, Italie, Autriche, Prusse, Pologne, Russie, Espagne. Le territoire national est préservé.

Lors de la campagne de France, les troupes coalisées franchissent le Rhin (21 décembre 1813) en direction de Paris, occupant successivement la Moselle, l’Aube, la Marne, puis la Seine.

La bataille de Paris (30 mars 1814) sonne le glas ; l’Empereur abdique le 6 avril suivant.

La défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, marque la chute définitive de l’Empire face aux armées anglo-hollandaises et prussiennes.

Le 24 juillet, les alliés annoncent l’établissement d’une ligne de démarcation entre la partie qu’ils occupent et la partie « abandonnée au Roi », cette dernière comprenant un large quart sud-ouest de la France, ainsi que la Bretagne.

Le traité de Paris, du 20 novembre 1815, règle les modalités et la durée de l’occupation

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Source : Marjolin Robert. Troubles provoqués en France par la disette de 1816-1817.

Revue d'histoire moderne, tome 8 N°10,1933. pp. 423-460;

 

Il est des légendes qu'il importe de détruire.

Entre autres celle qui veut que la France ait joui dans les années consécutives à la seconde Restauration d'une paix intérieure bienfaisante qui lui aurait permis de réparer ses forces après la saignée des guerres de la Révolution et de l'Empire.

En réalité, dès l'automne de 1815, cette paix est compromise, car il faut remonter à cette époque pour retracer la genèse des troubles qui ensanglanteront le pays en 1816 et en 1817.

Si l'agitation politique cesse bientôt en raison de la lassitude qui s'est emparée de la plus grande partie de la population, d'autres ferments de désordre apparaissent, parmi lesquels il faut placer au premier plan le ralentissement de l'activité industrielle, et surtout l'épuisement des denrées alimentaires et le haut prix de celles qui sont encore disponibles.

 

Qu'il suffise de savoir que, les invasions de 1815 ayant épuisé les réserves de grains et de farines qui se trouvaient dans les greniers de nos paysans et la récolte de 1816 n'ayant fourni qu'une quantité de beaucoup insuffisante de céréales, de pommes de terre, de vin, etc., le pays se trouva privé d'une partie importante de ses approvisionnements habituels du début de l'automne de 1816 à la fin du printemps de 1817.

 

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Et à Plouguin, en 1815, les « Réquisitions battent leur plein ».

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