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Ambroise Yves Marie Pellen

Ambroise Yves Marie Pellen Plouguin Patrimoine Histoire Guerre 1900 Chine Boxers Kouang Tchéou Pei Ho

Né le 8 Août 1877 à Plouguin

Matricule 1116

Levé d’office en 1897 pour son service militaire

Équipage de la Flotte en tant qu'inscrit Maritime

Matelot de 3e classe

Affecté sur la Canonnière Lion

Campagne de guerre au Tonkin et Kouang Tchéou 1898 – 1899

 

Participation au bombardement et à la prise du fort

de Pei-ho le 17 Juin 1900.

Médaille Coloniale du Tonkin

Guerre 14-18 dans l’Infanterie et la Territoriale

Se retirera à Ouessant

Un Plouguinois pendant la "Guerre des Boxers" en 1900

 

Canonnière Lion

Lancement 1880

460 Tonneaux

Longueur 44m Largeur 7m

Tirant d’eau 3,2m

Vitesse 19,5 N

Armement

  • 2 Canons de 138 mm

  • 2 Canons de 100 mm

  • 2 Canons de 37 mm

 

Equipage

  • 6 officiers

  • 80 hommes

 

 

 

 

 

Lors de la bataille, le Lion aura 1 homme d’équipage tué et quelques dommages causés par les tirs des canons Chinois.

 

 

Situation avant la bataille de Pei-ho

C'est en mai 1900 que les huit pays de l'Alliance (Allemagne, Angleterre, Autriche-Hongrie, États-Unis, France, Italie, Japon, Russie) décident d'envoyer des troupes d'abord à Pékin (où il n'y avait que 450 soldats) pour protéger les légations étrangères, et dans le bras de la mer Jaune, appelé à l'époque golfe de Pé-Tché-Li, vers l'embouchure du Peiho.

Des navires arrivent pour renforcer aussi la présence des soldats russes dans la région.

L'escadre doit assurer la sécurité des étrangers et de la population chinoise menacée par la révolte des Boxers, notamment

à Tien-Tsin (aujourd'hui Tianjin).

Une partie des troupes, en majorité russes, est acheminée par le train, de Pékin, jusqu'à Tangu, près de l'embouchure du Peiho, ensuite sur des navires, par le fleuve, jusqu'aux forts tenus par les Chinois qui ont miné les abords.

L'escadre est représentée par le croiseur Rossia et les Allemands arrivent avec quatre navires de l'escadre d'Extrême-Orient .

Un ultimatum, est transmis aux Chinois.

Il expire à deux heures du matin, le 17 juin 1900.

 

Forces en présence

Les forts de Taku consistent en deux forts au nord du fleuve et deux au sud et sont entourés de fossés et de remparts,

mais surtout armés de 177 canons, dont seulement 19 de type moderne (anglais ou allemands), avec 3 500 hommes de garnison,

quatre torpilleurs et un croiseur.

Les navires de l'alliance qui participent à la bataille sur le fleuve sont les suivants :

  • Russie : les canonnières Bobr, Koreïets, Guiliak, les torpilleurs no 204 et no 207

  • Grande-Bretagne : la canonnière Algerine, les contre-torpilleurs Fame1 et Whiting

  • France : la canonnière Lion

  • Japon : la canonnière Akagi et le contre-torpilleur Kagero

  • Allemagne : la canonnière SMS Iltis, les autres navires de son escadre débarquent ensuite trois mille hommes de bataillons de marine.

 

Le commandement de l'opération est confié au navire amiral, en tant que plus ancien, la canonnière Bobr, de la flotte impériale russe.

La flottille est divisée en une partie (les Russes et les Anglais) en aval, juste en face du fort nord-ouest (le fort numéro 4) et en une autre

(les Français, les Allemands et les Japonais), plus en amont, près de Tangu.

De plus les torpilleurs russes et le contre-torpilleur japonais se mettent à l'embouchure du fleuve pour bloquer les issues.

Troupes stationnées autour de la gare de Tangu:

  • 350 marins anglais,

  • 230 marins japonais,

  • 130 marins allemands,

  • 50 marins austro-hongrois,

  • 25 marins italiens.

  • 168 soldats russes.

 

Déroulement de la Bataille

C'est le 17 juin à minuit et cinquante minutes que les hostilités commencent à l'expiration de l'ultimatum.

Les batteries des forts chinois ouvrent le feu sur les trois canonnières russes et la canonnière anglaise

Elles répondent et tirent sur le fort no 4.

Très vite la canonnière allemande et la canonnière française Lion se joignent aussi à l'action.

La canonnière japonaise, quant à elle, reste à Tangu à cause d'une avarie.

Les deux contre-torpilleurs anglais, appuyés par les feux de la Guiliak, attaquent les torpilleurs chinois restés mouillés à l'arsenal.

Ils tentent de tirer, mais finalement l'équipage fuit par la terre.

Les tirs d'artillerie se prolongent toute la nuit.

Au fil des heures, les Chinois parviennent à infliger des dommages aux forces alliées, utilisant en particulier des projecteurs.

Ainsi la Guiliak est sous les feux : cinq de ses hommes sont tués et trente-huit grièvement blessés, et, détruite par les flammes, elle coule dans le fleuve.

La Koreïets doit souffrir de la perte d'onze hommes et de vingt blessés.

Sept hommes sont tués sur la canonnière allemande SMS Iltis et dix-sept blessés, dont le capitaine Lans que l'on doit amputer d'une jambe.

Les troupes stationnées près de la gare marchent à partir d'une heure du matin vers les forts nord, en longeant la rive gauche.

L’assaut a pour objectif de pratiquer une brèche dans le fort, et les troupes russes attaquent à l'aube.

Les troupes marines alliées attaquent en trois points à quatre heures du matin, notamment le fort no 1.

L'avant-garde russe de deux cents hommes (avec quelques Autrichiens) franchit le fossé et s'engage sur le pont sous le feu des Chinois, tandis que les trois cents Japonais restés à l'arrière subissent les tirs ennemis.

Leur commandant, est tué.

Finalement la garnison chinoise du fort s'enfuit et les 380 Anglais s'engagent, avec quelques Italiens, et font hisser leur drapeau, suivi de ceux des Alliés.

À six heures du matin, les canonnières (sauf la Guiliak mise hors d'état) descendent le fleuve vers le fort no 2 (le fort sud) et le fort no 3 (le nouveau fort) qu'elles se mettent à bombarder.

Des forces venues du fort numéro 1 viennent les appuyer, puis les marins venus des deux torpilleurs russes.

Le nouveau fort, quant à lui, est pris à sept heures moins le quart du matin et le commandant chinois se suicide.

Les Chinois ont perdu environ huit cents hommes et leur croiseur Hai Tien est pris, et désarmé.

Du côté allié, il y a eu cent trente-huit morts ou blessés et trois canonnières mises hors d'état.

Le fort sud est tenu par les Russes, ainsi que les rives de Taku avec son chantier naval.

Les Japonais tiennent le nouveau fort.

Les Anglais tiennent le fort du nord-ouest.

Les Allemands et les Autrichiens, celui du nord, le plus près de la mer.

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