Dimanche 17 Avril 1785
Réunion des membres de la Fabrique de Plouguin
Ce jour là sur Plouguin
Articles détaillés - page 1
15 Août
1875
Découverte d'un aqueduc romain à Saint Hiliau
Découverte Aqueduc Plouguin
XIXE SIECLE - Journal républicain conservateur
Dimanche 15 Août 1875
Plouguin – On écrit au Finistère :
Une découverte qui va mettre en émoi tous nos amateurs d’archéologie vient d’être faite sur le territoire de cette commune : celle d’un aqueduc d’origine romaine.
D’abord, on n’avait trouvé, près de la fontaine de Saint Hiliau, que quelques tuyaux en terre cuite, s’emboitant parfaitement ; mais en poursuivant les recherches, on a pu se rendre compte de la nature et de l’importance de l’ouvrage.
Sa longueur est d’environ 3 kilomètres ; et on voit bien qu’il était destiné à amener au manoir de Mesnaot l’eau de Saint Hiliau.
Voici la légende que cette découverte a fait revivre : Le seigneur de Mesnaot, la terreur du Bas Léon, avait une fille belle comme le jour.
Le diable en étant devenu éperdument amoureux, le seigneur de Mesnaot consentit à lui céder ; mais il mit comme condition que le diable ferait venir dans l’intérieur de son château l’eau de la fontaine de Saint Hiliau.
Pour tout délai, il lui accorda une nuit.
Si dans ce temps, l’eau n’était pas arrivée, le marché serait rompu.
Si habile que soit le diable, il ne put remplir les conditions du traité ; au lever du soleil, l’eau n’arrivait encore que dans la cour du manoir.
La jeune fille fut donc sauvée.
Ce n’est pas la première découverte intéressante que l’on fait sur ce territoire.
Déjà, il y a quelques années, au village de Kerdréré, un cultivateur trouvait au fond d’une mare un lingot d’or ciselé, qui fut acheté au prix de 2,400 francs à son propriétaire.*
* Pour information, le prix d’un kilo de viande était de 1 franc et le salaire d’un forgeron de 2,50 francs par jour.
Expulsion des christs de l'école
Source : Le Courrier du Finistère Kannad Arvor du Samedi 2 Février 1907
27 Janvier
1907
Dimanche, à Plouguin, a eu lieu une triste mais en même temps réconfortante cérémonie de réparation, à propos de l'expulsion des christs de l'école.
Après les vêpres, la population s'est rendue processionnellement à la mairie pour y prendre les crucifix décrochés par l'instituteur
Ceux-ci ont été placés sur des brancards tendus d'étoffe rouge que portaient des enfants de l'école. Puis la procession, se déroulant majestueusement, s'est rendue a l'église paroissiale, au chant du Miserere.
L'émotion de la foule était au comble et beaucoup d'assistants versaient des pleurs.
A l'église, les christs furent déposés dans le sanctuaire.
M. le Recteur adressa a ses paroissiens une allocution vibrante et émue.
Le cantique «Meulomp, moulomp a vouez huel» fut ensuite entonné et chanté avec un grand enthousiasme par la foule.
Depuis huit ans déjà. Plouguin possédait une Mutuelle-Bétail et en appréciait les grands bienfaits.
Comprenant combien l’association est féconde et conduit au progrès, on y désirait aussi une Mutuelle-Incendie.
C'est aujourd’hui chose faite.
Jeudi, 1er Mai. Jour de l'Ascension, à 1h. ½, un grand nombre de pères de famille se réunissait pour entendre exposer
l'organisation de cette œuvre.
M. l'abbé Cardaliaguet, vicaire à Ploudalmézeau, dans un langage simple et persuasif, démontra le but et les avantages
de la Mutuelle locale.
Il n'avait pas encore fini de parler qu'il avait déjà gagné à la cause les 25 auditeurs.
Aussitôt fut établie la liste des adhérents.
Ensuite l'assemblée nomma son conseil d’administration, qui est ainsi composé :
Président d'honneur :
François Berthou, maire
Président effectif :
Joseph Déniel, Kerzédac
Vice-Présidents :
Jean Marie Goachet, Keralouret et Claude Bossard, Kerdrein
Trésorier;
Joseph Thomas, Pen-ar-Valy
Secrétaire :
Prosper Bescond, Dourhuip
Assesseurs :
Jean-Marie Déniel, Quiniou ; Jean-Marie Bozoc, Scao ; Jean-Marie Guenneguès, Kererec'hall ; Louis Treut, Keraloret ; Jacques Prigent, Kerleguer
Nul doute que cette association ne soit appelée au même succès que son aînée, la Mutuelle-Bétail.
Aujourd’hui que l’esprit de solidarité s’est développé, que la lutte pour la vie devient plus âpre, il est nécessaire que les braves gens s’organisent eux-mêmes pour la défense de leurs intérêts.
L’association agricole Mutuelle contre l’Incendie procure des économies considérables aux agriculteurs en même temps qu’il développe
le sens du droit, de la justice et le sentiment de leur dignité.
21 Mai
1916
Bénédiction de la statue de la Bienheureuse Jeanne d'Arc
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 27 Mai 1916
Bénédiction de la statue de la Bienheureuse Jeanne d'Arc.
Le Dimanche 21 Mai 1916, M. le curé de Ploudalmézeau procédait à la bénédiction de la statue de la Bienheureuse Jeanne d'Arc.
Malgré la tristesse des temps, l'église avait revêtu sa parure des grandes fêtes.
Dans le chœur, les étendards du Sacré-Cœur et de Saint Michel se marient, dans un ensemble harmonieux, aux oriflammes de la Bienheureuse Jeanne d’Arc.
La statue à bénir, don d'un généreux paroissien, représente la libératrice de la France montant au ciel, après la victoire.
Avec une harmonie parfaite, elle représente, à la fois, la sainte et la guerrière, telle que l'aime à se la figurer la piété nationale.
Placée dans le chœur, au milieu d'un faisceau de drapeaux tricolores, disposés avec goût, l'image de la Bienheureuse attire les regards de la nombreuse assistance, en attendant qu’elle sollicite, après la bénédiction liturgique, les prières ferventes des paroissiens.
A l'issue des vêpres, avant de bénir la statue, M. le Curé de Ploudalmézeau, dans une allocution d’une piété élevée et d'une
grande foi patriotique, rappelle les vertus de la Vierge lorraine et provoque dans les cœurs une grande confiance dans
la protection de l'humble bergère dont Dieu se servit jadis pour sauver la France.
Sa puissante intercession obtiendra de nouveau la victoire à notre chère patrie.
La paroisse de Plouguin a été très éprouvée par la guerre : Nombre de ses enfants ont déjà donné leur vie pour la défense du pays.
Puisse la Bienheureuse Jeanne d'Arc, qui sera désormais l'objet d'un culte plus fervent dans la paroisse, veiller sur les survivants
et les ramener bientôt victorieux dans leurs foyers !
C'est la grâce qui fut demandée, avec ardeur, à la Bienheureuse aussitôt après la bénédiction de la statue.
On conservera longtemps, à Plouguin, le pieux souvenir de la fête du 21 mai.
14 Avril
1935
Bénédiction du calvaire de Kerozal
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 20 Avril 1935
Bénédiction d’un calvaire qui doit perpétuer le souvenir de la Mission de Plouguin de 1935
Dans le vallon de Lesven, au bord du Garo, non loin du vieux manoir de Kerozal et à proximité d’un camp gaulois, situé au milieu d’un marécage qui défendait autrefois les châteaux de Lesven, de Kerozal et de Penharvan, se voyait un vieux chêne que la tradition faisait remonter au temps des druides.
De cet arbre, n’existait, depuis de nombreuses années qu’un tronc sans vie, entouré de lierre.
Au flanc de ce chêne était attachée, de temps immémorial, une statue de la Sainte Vierge que tous entouraient de vénération.
L’arbre s’appelait « Guezen ar Verchez », ou « Guezen an imaj ».
Or ce vieux témoin du temps passé vient de s’écrouler sous le poids des ans.
On a cru bon de d’en perpétuer le souvenir, en élevant un Calvaire sur l’emplacement qu’il occupait.
Ce calvaire, bien que présentant un certain cachet d’originalité, n’a rien d’artistique : il ne vaut que par les éléments qui le constituent, éléments remontant à un passé lointain.
Dans la base sont encastrés, d’un côté, un bénitier de Kersanton, vieux de plusieurs siècles, provenant de la chapelle
de l’antique château Penharvan ;
de l’autre, une pierre frontale qui, au début XVIIème siècle, ornait la demeure d’un prêtre demeurant au village du Quinquis ;
l’un et l’autre sont encadrés de meneaux en pierre venant du manoir de Kerozal.
Couronnant la base, une lourde pierre en granit, de forme rectangulaire, qui soutenait l’ancienne Croix de Mission
du cimetière paroissial ;
puis formant le fût, une pierre milliaire d’un grain très dur, remontant, selon toute vraisemblance, à l’époque de l’occupation romaine.
Dominant le tout, une massive croix en Kersanton, d'une facture heureuse.
Sur l'assise de granit, formant saillie, a pris place une statue de la Sainte Vierge, sous forme d’une Pieta.
La raison de cette Pieta : ce monument s’élève au pied d’un monticule, dont le sommet portait autrefois une chapelle édifiée,
en expiation de son crime, par un seigneur de Kerozal qui avait tué sa mère.
La chapelle était dédiée à Notre Dame de Pitié.
Ce calvaire a été bénit par Mgr Cogneau le Dimanche des Rameaux, devant une foule considérable de fidèles venus en procession,
sur un parcours de deux kilomètres.
Ce calvaire perpétuera le souvenir de la Mission de 1935.
La population de Plouguin demeurera fidèle à la devise inscrite sur le socle du monument :
Ar mean a uzo
Ar feiz a bado
Notre foi demeure tandis que s’use la pierre
Sources Archives Brest
Département du Finistère. -
Ville de Brest.
Extrait du registre des arrêtés de la préfecture.
Quimper, le 13 mai 1870.
Photos : Grenier Brest
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 25 février 1933
La paroisse n’avait pas encore de salle de réunions.
Cette lacune vient d’être comblée.
Par une heureuse modification, les classes de l’ancienne école des filles ont été transformées en salle élégante, bien éclairée, située à côté de l’église.
A peine achevée, la salle trouva son emploi.
Le dimanche 12 février, elle recueillait les membres des différentes mutualités, pour leur réunion annuelle.
Le dimanche 26 février, à la suite d’une retraite donnée aux hommes et aux jeunes gens, réunion de l’action catholique.
Le mardi-gras, après-midi, les jeunes filles de la paroisse, dont le talent est bien connu, donneront une représentation de choix.
Programme très intéressant.
Avis aux amateurs de saines distractions et de franche gaieté.
Le dimanche 5 mars se tiendra la réunion annuelle de l’amicale des anciennes élèves de l’école chrétienne.
Elle sera présidée par M. le chanoine Salomon, inspecteur diocésain de l’enseignement libre.
Après les vêpres, bénédiction solennelle de la nouvelle salle, conférence par M. Salomon, et, pour terminer, une séance récréative qui fera plaisir à tous.
Toutes les anciennes élèves de l’école sont invitées à prendre part à la fête qui obtiendra sans nul doute, un plein succès.
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 30 novembre 1929
Création du Syndicat Agricole de Plouguin
Le dimanche, 24 novembre, à l'issue des vêpres, devant un auditoire, de 300 cultivateurs, M. Creff, de l’Office Central de Landerneau, a fait une conférence fort intéressante sur les Syndicats Agricoles.
Malgré un essai d'obstruction inhabile et maladroit, M. Creff a fait ressortir avec clarté les avantages matériels et surtout moraux des Syndicats Agricoles.
Le résultat de la conférence a été la création immédiate d'un Syndicat Agricole.
Plusieurs agriculteurs de la commune appartenaient déjà aux Syndicats de Ploudalmézeau et de Lannilis.
Ils ont formé le noyau d'un Syndicat Communal.
A eux se sont joints plusieurs agriculteurs non syndiqués.
Séance tenante, le bureau a été constitué:
-
Président: M. Joseph Déniel.
-
Secrétaire-dépositaire: M. E. Le Dreff.
-
Trésorier: M. Prigent Colin
Avant la fin de la réunion, on a envisagé la création, à bref délai, d'une Caisse Rurale qui complétera l’ensemble des œuvres mutualistes de la commune.
Merci au distingué et zélé conférencier et aussi aux membres du bureau du Syndicat de Milizac qui nous ont apporté le concours
de leur expérience.
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 21 décembre 1929
Caisses Rurales
Dimanche dernier, devant un bel auditoire d’hommes et de femmes, M. Pensec, vicaire à Guipavas, a fait une causerie pratique sur les Caisses Rurales, qui sont pour les communes, des caisses d’épargnes et d’aide mutuelle, servant spécialement aux gens peu fortunés.
M. Jacolot, trésorier de la Caisse Rurale de Guipavas, donna également des conseils judicieux sur le fonctionnement de cette œuvre.
Aussitôt furent choisis les fondateurs de la Caisse Rurale de Plouguin.
Ce sont :
-
M. Berthou, Maire
-
M. Goachet, Président de l’Union Catholique
-
M. Gourvennec, trésorier de la Mutuelle-Accidents
-
M. Luguern, vicaire, secrétaire comptable
Avis aux mutualistes
Le 26 décembre, après vêpres, réunion annuelle de la Mutuelle-Incendie et de la Mutuelle-Accidents.
A cette réunion il y aura à prendre des décisions concernant la défense juridique collective des assurés et
le progrès des mutuelles locales.
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 28 Juillet 1924
Bonne Capture !!!
On a enfin arrêté, à Saint-Renan, le nommé A......, de Plouguin, qui a fracturé les troncs de tant d'églises et de chapelles
de toute la région.
Ce dangereux maniaque volait tout ce qui lui tombait sous la main.
Un jour, entrant dans un moulin de Plabennec, il y décrocha deux andouilles, et, sans plus de façon, alla à la maison voisine demander de lui cuire le produit de son larcin !
Il va sans doute lui en cuire !
Il se spécialisait surtout dans les vols sacrilèges.
Heureusement qu'on vient de mettre un terme à ses randonnées criminelles.
Source : Le Courrier du Finistère du Samedi 11 Avril 1936
REPRESENTATIONS THEATRALES
Un groupe de jeunes gens de la paroisse préparent une pièce qui offrira un intérêt tout particulier.
C'est un drame historique qui rappelle la courageuse attitude de nos ancêtres pendant la période révolutionnaire et met en scène
les futurs martyrs de la Révolution, les abbés Jacob et Chapalain et Marie Chapalain.
Voici en quelques mots le thème de celle pièce, intitulée « Hon tud koz » .
Le gouvernement ayant imposé aux habitants de Plouguin un prêtre assermenté qui n'avait pas leur confiance, la population se souleva.
Une garde se constitua pour veiller sur les prêtres fidèles demeurés dans ln paroisse.
Malgré la vigilance de la garde, les abbés Jacob et Chapalain, dénoncés par un traître, furent arrêtés à Kernizan, et conduits à Brest pour être guillotinés, avec Marie Chapalain qui leur avait donné asile.
C'est une page émouvante de l'histoire locale.
La pièce sera interprétée, avec cœur et un réel talent, par des acteurs de bonne volonté qui portent les noms des glorieux ancêtres et partagent leurs convictions et leurs nobles sentiments.
Vu son importance, la pièce sera donnée seule.
Les entractes seront agrémentés de chansonnettes et monologues tirés du répertoires de Paotr Tréouré, enfant de la paroisse.
Les séances auront lieu, à la salle paroissiale aux dates suivantes:
-
Le lundi de Pâques, 13 avril, après les vêpres.
-
Le dimanche 19 avril, après les vêpres.
Nul doute qu'il y aura affluence à chaque représentation.
Il sera prudent de retenir ses places à l'avance.
On pourra se procurer des cartes :
A l'école des filles; Chez M. Le Cuon, sacristain, et à la porte de la Salle dans la mesure des places disponibles.
Ces séances sont données au profit de la restauration de la chapelle de LocMajan.
1931
Source : Le Petit Breton du Dimanche 21 Juin 1931
KERMESSE
Pour la première fois une kermesse aura lieu à Plouguin le dimanche 21 juin dans la cour et les salles de l'école Sainte-Anne.
Elle est organisée au profit des écoles libres de la paroisse.
Cette nouveauté sera un élément de succès.
Le Comité organisateur a mis sur pied un programme qui satisfera les plus exigeants.
Les jeux habituels permettront à tous de tenter leur chance et d'exercer leur adresse.
Les fins gourmets seront servis à leurs goûts.
Il y en aura pour toutes les bourses.
Tous à la kermesse de Plouguin, dimanche prochain, 21 juin, vous aurez l'avantage de passer une agréable après-midi et la satisfaction d'avoir aidé à une bonne œuvre.
Source
Vie Paroissiale de Plouguin. Juillet 1959.
Un groupe de 33 paroissiens prennent part au pèlerinage diocésain de Lourdes.
L'équipe paroissiale est dirigée par M. L'Abbé Guéguen.
En font partie :
Sœur Anne et Sœur Louise, de l'école Ste Anne.
Marie Chapalain, bourg.
M. et Mme Hervé Cozien, Kervuan.
Servais Saliou, Keransiou.
Pierre Bergot, Gwelet-ar-C'Hoat.
Jean Lotrian, Tréfléac'h.
Mme Léostic, Kroaz-Hir.
M. et Mme François Madec, Kerhugellou, et leur sœur religieuse
Mme Guével, Prat.
Yves Le Gall, Kerozal.
Jean-Louis Tréguer, Kéraloret.
Mlle Loaléneur, Gouézou.
Mme Jean Bergot, Kerlaouénan.
Madame Kermorgant, Kergonou, se joint au groupe de Ploudalmézeau, attirée par sa sœur.
Marie Josée et Madeleine Déniel, de Kerzédoc, tiennent compagnie à leur grand- mère et voyagent avec le groupe de Tréglonou.
Leur adresse à Lourdes : Pension de famille PASSADE. 37 rue des Petits-Fossés, Lourdes, Hautes-Pyrénées. Tél. 9,36.
A tous nous souhaitons bon pèlerinage !
Mme Caraes, Dourhip.
Emile Goachet, Kerventuric.
Josette Gourvennec, Kéraloret.
Majan Le Bec, Kastellourop.
Mme Le Gall, Kerlunvars.
Jean-Claude Simon, Pont-an-Traon.
François Pronost, Kerlaouénan.
Mme Pellen, bourg.
Françoise Pelleau, bourg.
Antoine Colin, Kerhugellou.
François L'Hostis, Dourhip.
Françoise Bellec, bourg.
1 - Mimi Caraës
2 - Gaby Loaléneur
3 - Josette Gourvennec
4 - Abbé Guéguen
5 - Françoise Pelleau
6 - Mme Pellen
7 - Mme Cozien
8 - Soeur Louise
9 - Soeur famille Madec
10 - Thérèse Madec
11 - Soeur Anne
12 - Marie Guével
13 - Mme Léostic
14 - Hervé Cozien
15 - Marie Chapalain ou Mme Le Gall
16 - Mme Jean Bergot
17 - Françoise Bellec
18 - Mme Kermorgant
19 - Jean Louis Tréguer
20 - Emile Goachet
21 - Yves Le Gall
22 - François Pronost
23 - Antoine Colin
24 - Servais Salaün
25 - Pierre Bergot
26 - Jean Lotrian
27 - Jean Claude Simon
28 - Majan Le Bec
29 - François L'Hostis
30 - François Madec
Collection Danny Léaustic
Collection Anne Marie Kermorgant Madec
Collection Anne Marie Kermorgant Madec
Source : Diocèse Quimper
Kerguidonou
Depuis des années, la croix de Kerguidonou n’était plus qu’un témoignage mutilé du calvaire de 1557.
L’inscription en lettre gothiques gravée dans sa fraîcheur il y a plus de quatre siècles se lit toujours
sur le large socle carré : L’AN MIL VCLII.
Désormais, Kerguidonou a retrouvé une croix à son sommet.
Modeste, elle complète le monument déplacé et rénové en juin 1990, avec bonheur.
Le 17 février de cette année, la bénédiction de Kerguidonou restauré montre combien le quartier et la paroisse ont été sensibles
au travail des bénévoles.
Photo JY Tournellec
Collection Yvonne Bégoc
Source : La Semaine relieuse de Quimper et de Léon
PLOUGUIN. — Mission du 13 au 30 Mars 1947
Sur le monument commémoratif de la dernière mission (1935) sont gravés ces mots : Ar mean a uzo. Hor Feiz a badot.
La pierre n'a guère encore de patine, la foi des habitants de Plou-Guenn n'a pas non plus décliné ; elle s'est manifestée vivace et profonde pendant cette mission de 1947, dont ils ont suivi tous, peut-on dire, les exercices, et la plupart avec une assiduité qui n'a pas été sans mérite, vu les grandes distances et le mauvais temps.
Il est vrai que ces exercices ne manquaient pas d'attrait : la parole simple, imagée, vivante, souvent éloquente et toujours surnaturelle des RR. PP. Jésuites Le Provost, Chevance, Le Carre, Vigouroux, était bien prenante comme étaient touchantes Ies diverses cérémonies paraliturgiques ingénieusement intercalées au cours du programme traditionnel. M. Kerdilès, vicaire à Landunvez, et M. Mao, vicaire à Ploudaniel, en assurant la bonne exécution des chants, contribuaient aussi heureusement i à l'entrain et à la piété de tous.
Du 13 au 16 Mars, 262 enfants ont eu leur «Mission», terminée, le dimanche Laetare, par une belle procession, l'offrande des couronnes et la bénédiction des plus petits.
Tous, fiers de Ieur croix ou de leur médaille, ont convié leurs parents à prendre leur place.
Ceux-ci n'y ont pas manqué.
La première semaine, 291 hommes et 236 femmes, la deuxième semaine 274 hommes et 281 femmes ont été, à peu près, aussi assidus que les enfants.
De plus, 26 vieillards ou malades ont été visités par les RR. PP. Missionnaires et communies à domicile par le clergé paroissial.
Soit un total de 1.370 communiants sur 1.615 habitants et quelques réfugiés.
Grâces en soient rendues à Dieu, comme à la Sainte Vierge Marie, à Saint Pierre et Saint Paul, nos patrons, à Sainte Anne, notre douairière de l'Aber, à Saint Majan et à Saint Pirrik, nos bons ermites, et à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, spécialement invoquée en ce cinquantenaire de sa vie glorieuse.
Collection Irène Quéré Poullaouec
Le dimanche des Rameaux, la procession de clôture rappela, sinon par sa spontanéité, du moins par son éclat et son enthousiasme,
la manifestation triomphale de Betphagé.
La statue du Sacré-Cœur huchée, non sur un ânon, mais sur un char artistement décoré et encadrée de quatre angelots, portant les instruments de la Passion, était pieusement traînée par les jeunes des classes 47 et 48, précédée de cohortes de vierges et de martyrs, escortée le long du cortège par des cavaliers élégamment costumés et à montures richement parées et brillamment harnachées.
Deux anges, vêtus de blanc, guidaient la marche et indiquaient la voie à suivre, la voie triomphale consacrée en 1928 par la grandiose procession du Congrès Eucharistique.
Quand, au terme du parcours, tout le cortège, croix, bannières, enfants, cavaliers, notables, clergé et foule, se fut rangé autour de la statue du Sacré-Cœur, face à la Croix de Mission, sur la place, le R. P. Le Provost, gagné par l’enthousiasme ambiant; proclame, en termes vibrants, la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ et l'indéfectible fidélité de la paroisse de Plouguin et adresse à tous les remerciements et les adieux des missionnaires.
Ces adieux ne sont qu'un au-revoir puisque en Juillet 1948, pour l'Adoration, les bons Pères, fidèles disciples du «Tad Mad» reviendront, et en attendant, comme l’a dit M. le Recteur, nous nous souviendrons de leurs salutaires leçons et nous nous efforcerons d'imprégner tous nos actes de notre foi, de la foi de nos pères : Da feiz hon tadou koz... ni zalc'ho mad atao
Collection Irène Quéré Poullaouec