Dimanche 17 Avril 1785
Réunion des membres de la Fabrique de Plouguin
Maurice Trébaol
Hôpital de Campagne 421
Tübingen en Mai 1945
Les troupes françaises occupèrent Tübingen
le 19 avril 1945 au matin.
Si la ville fut épargnée de plus larges destructions,
c’est parce que de nombreux blessés, civils et militaires,
y étaient soignés.
Certes, le gauleiter national-socialiste Wilhelm Murr
avait ordonné une « lutte à mort »
quelques jours plus tôt.
Mais un groupe de citoyens réuni autour
d’un médecin du service de santé militaire
Theodor Dobler avait résisté à cet ordre délirant.
Tübingen fut déclarée zone exclue des combats.
Les soldats français entrèrent dans la ville
sans qu’on leur oppose de résistance et le drapeau tricolore fut hissé à la mairie.
Les officiers français s’installèrent à
l’Hotel Lamm sur la Marktplatz.
Ce fut une chance pour la ville que l’on n’ait pas fait exploser l’Eberhardsbrücke,
l’un des rares ponts restants sur le Neckar.
Theodor Dobler (1893–1973) était médecin du service de santé militaire de l'Armée Allemande à Tübingen.
Avec d’autres personnes, il refusa d’obéir à l’appel à résister coûte que coûte.
C’est d’ailleurs en partie grâce à son rôle déterminant que Tübingen resta épargnée des dommages de la guerre
et fut livrée à l’armée française sans combat.
Dès 1945, une rue de Tübingen sur l’Österberg prit son nom.
À partir de 1946, il dirigea la maison de repos Auf dem Sand. (F.R.)