Source : La Dépêche de Brest 16 septembre 1937

 

Nous avons dit dans quelles circonstances M. Paul Porhel avait découvert dans son champ de Parc-ar-Rheun une profonde cavité creusée en voûte dans du sable de mine.

 

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Avec l'aide de son ami Alain Roué il dégagea la partie éboulée et l'on put constater qu'il s'agissait d'une véritable galerie se prolongeant circulairement.

 

On tenta bien de la suivre, mais sans insister, car on s'aperçut tout de suite que la voûte était bien loin d'offrir toute la résistance désirable.

Un éboulement était et demeure à craindre.

 

La nouvelle s'était rapidement répandue.

Comme en cette région les caches, les ateliers préhistoriques, les tumulus et les souterrains ne sont pas rares, les imaginations s'enfiévraient.

En de pareilles conditions, on sépare difficilement une découverte souterraine de l'idée de trésor caché.

D'autant moins que les histoires de trésors courent le pays.

 

On est venu en foule voir l'entrée de la galerie.

 

Du coup MM. Porhel et Roué ont résolu de poursuivre les fouilles et chaque jour ils reviennent à Parc-ar-Rheun travailler de la pelle et de la pioche.

 

— Cela, disent-ils, nous rappelle les tranchées, car tous deux combattirent dans la Somme comme en Argonne.

 

Il leur faut cependant prendre de sérieuses précautions et n'avancer qu'avec prudence.

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