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Plouguinois

Guerre de 1870 - 1871

Coat-Méal fait partie de Plouguin jusqu'en 1875

L'Hostis Hamon

né le 10 Mai 1845

Penharvan, Plouguin

Fils de Yves L'Hostis et de Annette RICHARD

Décédé à l'Hôpital militaire de Vincennes le 24/12/1870 

 

26 ans

Soldat effectuant ses 6 ans de service par tirage au sort

en tant que titulaire ou remplaçant

Epoque du siège de Paris

Ne se trouve pas dans la liste des blessés du siège de Paris

L'Hostis Hamon

Lavanant Goulven Marie

né le 5 Février 1845

Kerascoet  Coat-Méal

 

Fils de Jean Marie LAVANANT et de Elisabeth CLOASTRE

Décédé à l'Hôpital militaire de Vincennes le 30/01/1871 :

 

26 ans

Soldat effectuant ses 6 ans de service par tirage au sort

en tant que titulaire ou remplaçant

Epoque du siège de Paris

Lavanant Goulven Marie

Gourvennec Olivier Marie

né le 30 Juillet 1841

Kerascoet  Coat-Méal

Fils de Jean GOURVENNEC et de Marie Louise GOUZIEN,

Décédé à l'Hôpital de Vannes le 6/02/1871 

 

29 ans

Garde mobile

Pas de trace de participation aux batailles

Gourvennec Olivier Marie

Riou François

né le 13 Janvier 1843

Keroulidic Plouguin

Fils de Joseph Riou et de Marie Jeanne Françoise COUM

Décédé à Graboud (Allemagne) le 3/03/1871 

 

Matricule 4426

27 ans en 1870

Appelé

Soldat effectuant ses 6 ans de service par tirage au sort

en tant que titulaire ou remplaçant

91e Régiment de Ligne

Bataille de la Forteresse d’Abbeville ou Siège de Paris ?

Dirigé le 22 Juillet 1870

Arrivé le 23 Juillet 1870

Fait prisonnier - Camp inconnu

3 soldats dénommés Riou (sans prénom) se trouvent sur la liste des blessés

pendant le siège de Paris.

Riou François

Floch Jean Louis

né le 6 Septembre 1843

Menez an Arz Plouguin

Fils de  Guillaume FLOCH et de Marie PILVEN.

Dcd à Torray (près de Stettein) le (?) 1871 

 

Matricule 4430

27 ans en 1870

Appelé

Soldat effectuant ses 6 ans de service par tirage au sort

en tant que titulaire ou remplaçant

91e Régiment de Ligne

Bataille de la Forteresse d’Abbeville ?

Dirigé le 22 Juillet 1870

Arrivé le 23 Juillet 1870

Fait prisonnier - Camp Stettein*

* ce camp de prisonniers sera utilisé lors de la 2ème Guerre Mondiale

Floch Jean Louis

Marzin Jean

né le 29 Mai 1825

Mengleus Coat Méal

Fils de Yves MARZIN , maréchal ferrant et de Hélène SIMON,

Décédé à La Roche-sur-Yon ( Vendée) le 01/04/1871 

 

35 ans en 1870 Soldat ou Marin de métier ?

Pas de trace de participation aux batailles

Marzin Jean

Breton Jean François

Né en 1838

 

Kervéguen Plouguin

 

Fils de Charles BRETON et de Marie Anne FOURN,

Décédé à l'Hôpital maritime de Rochefort le 14 Novembre 1872

 

34 ans en 1870

 

Soldat de métier

Sapeur du 3ème régiment

 

Breton Jean François

Historique de la 4ème Compagnie bis du 3ème Bataillon du 3ème Génie

(rien de nous dit que Breton Jean François en fasse partie,

mais c’est le seul historique exhumé à ce jour)

 

La 4e compagnie bis de sapeurs du 3e régiment du génie fut créée à Lyon, le 26 octobre 1870, pour remplacer la 4e compagnie de sapeurs disparue à Sedan.

On rappela d’Algérie pour la commander, le capitaine MARION.

Le 30 octobre, elle partait pour aller à Tours rejoindre l’armée de la Loire.

 

ARMÉE DE LA LOIRE

 

La 1re section, commandée par le capitaine MARION et le sous-lieutenant SOTTAS, fut attachée à la 3e division (Général de FLANDRE) du 17e corps, qu’elle alla rejoindre à Vendôme.

La 2e section, sous les ordres du lieutenant INGELET, était attachée à la réserve du corps d’armée et partait pour Tours d’où, après quelques jours employés aux travaux de défense, elle alla rejoindre le quartier général à Châteaudun.

La 2e section a suivi les mouvements de la réserve du 17e corps et n’a pris part à aucune affaire. Elle a fini par tomber entre les mains des Prussiens au Mans, le 12 janvier.

La 1re section, arrivée le 10 novembre à Vendôme, suivit le 20, sa division dans un mouvement général de concentration du 17e corps en avant de Châteaudun.

 

COMBAT DE BROU

 

Le 25, le général de SONIS, commandant le 17e corps, étant parti dès le matin pour faire une reconnaissance offensive sur la route de Brou, atteignit l’ennemi à Yèvres, le chassa de ce village et le poursuivit au-delà de Brou.

La section avait pris part à cette affaire ; elle servi, pendant l’action, de soutien à une batterie.

On ne rentra au camp que le lendemain à deux heures du matin.

A cinq heures du soir, la section reçoit l’ordre d’aller couper le pont et le viaduc de Marboué.

Faute de poudre, on dut se borner à démolir la voie sur le viaduc et à faire une tranchée en arrière de la culée ; quant au point de la route, on fit en arrière un épaulement pour deux pièces.

La section avait, comme escorte, un peloton de fusiliers marins qui fut retiré à sept heures du soir. Le travail ne fut achevé qu’à minuit, et la section, se trouvant sans ordres et complètement abandonnée, eut grand’peine à rejoindre sa division, qu’elle retrouva à Binas, à neuf heures du matin, après avoir marché toute la nuit.

 

BATAILLE DE LOIGNY

 

Le 5 décembre, la division, en marche sur Saint-Peravy, entendait le canon dans la direction de Patay. Se dirigeant de ce côté, elle arrive à temps pour prendre part à la bataille de Loigny.

La section rejoignit la réserve à Coulmiers.

Le soir, l’armée française battait en retraite à la lueur des incendies et la section allait coucher à Patay, où elle dut bivouaquer en plein air, autour de petits feux, le sol, durci par la gelée, ne permettant pas de dresser des tentes.

 

2e ARMÉE DE LA LOIRE

 

Le 3 décembre, le 17e corps se mettait en mouvement pour se replier sur Coulmiers.

Le 6, il se mettait en position à Prénay, en avant de Josnes, dans la ligne qu’allait occuper la 2e armée de la Loire, récemment constituée, dont il faisait partie.

La section fit, du 6 au 10, des tranchées pour l’attaque des villages de Villefrun et d’Origny et des épaulements pour l’artillerie.

Le 11, le 17e corps se reportait en arrière du Loir ; pendant deux journées de marche, la section eut constamment à travailler pour assurer le passage au parc de réserve d’artillerie.

L’ennemi serrait de près et on avait fréquemment à soutenir des combats d’arrière-garde.

La 3e division, chargée de protéger le passage du Loir à Pezou, prit position sur les hauteurs de la Soubardière.

La section demeura à Pezou pour garder la ligne de chemin de fer, préparer la destruction du pont de bois et couper les gués voisins.

Le 15, au soir, après la prise de Vendôme par les Allemands, elle reçut l’ordre de faire sauter le pont de Pezou.

Cet ordre exécuté, la section qu’on avait laissée seule à Pezou, gagna Epuisay, où elle arriva à quatre heures du matin, à travers mille difficultés, sans avoir pu rejoindre sa division.

Le 16, la section fut mise à la disposition du commandant du génie de la 2e division du 21e corps, chargée d’assurer la retraite de l’armée, pour couper les routes aboutissant à Epuisay.

Elle fut envoyée sur la route de Vendôme au Mans, qu’elle barra par un petit retranchement précédé de forts abatis.

Les travailleurs devaient entre protégés par un bataillon et par un escadron.

L’infanterie n’osa pas s’avancer et resta à hauteur de la coupure.

Quant à la cavalerie, on ne la vit pas, mais on prit pour cible les cavaliers ennemis qui se montraient au moment où l’on supposait que les nôtres devaient revenir de leur reconnaissance.

Vers midi, le travail était terminé ; les sapeurs avaient encore leurs outils à la main lorsqu’ils furent assaillis par une fusillade vive et rapprochée, partant de tous les points des haies environnantes qui avaient masqué l’arrivée de l’ennemi.

Les sapeurs courent aux faisceaux, déposent leurs outils et s’arment pour défendre leur barricade.

Quelques instants après, une section d’artillerie venait se mettre en batterie derrière eux pour les soutenir.

 Au bout de deux heures, l’ennemi se retira.

La section n’avait qu’un blessé.

Pendant les journées suivantes, la retraite continua sur le Mans.

Au Mans, le génie de toute l’armée fut réorganisé.

Le sous-lieutenant SOTTAS passa de la 1re section à la 2e , qui se trouvait aussi au Mans, pour remplacer le lieutenant INGELET, nommé capitaine et rappelé à Bordeaux.

 

COMBAT DE TROO

 

Le 24 décembre, la 1re section était attachée à une colonne mobile qui, sous les ordres du général de JOUFFROY, manœuvrait pour couvrir le Mans et permettre à l’armée de se réorganiser et de mettre la ville en état de défense.

Le 27, à Fontaine, l’ennemi est signalé dans les environs de Troo.

La colonne est aussitôt formée en deux détachements, dont l’un doit attaquer l’ennemi et l’autre lui couper la retraite.

La section du génie marche en tête du premier.

En arrivant au lieu dit Saint-Quentin, on est surpris par la rencontre de l’ennemi, que la neige, tombant en épais flocons, a empêché de voir.

On réussit néanmoins à se déployer assez vite.

La section est envoyée sur les crêtes longeant la route de Fontaine à Montoire, pour empêcher la ligne d’être tournée de ce côté ; elle y reste jusqu’à la nuit, l’ennemi s’étant retiré, on alla coucher à Troo.

 

LES ROCHES 1871

 

Pendant les premiers jours de janvier, la section fut occupée à mettre le village des Roches en état de défense. Elle construisit, à chaque extrémité de la grande rue, une barricade avec des troncs d’arbres, des voitures, des portes et des volets.

Le 6, pendant qu’on achevait la construction d’une des barricades, le détachement de travailleurs, composé d’un sergent et d’une trentaine de sapeurs, fut enlevé par l’ennemi qui, ayant commencé l’attaque dès le matin, avait fini par pénétrer dans le village par le centre.

Du 7 au 10 janvier, la section est entraînée dans un mouvement accéléré de retraite jusqu’au Mans, où l’on peut enfin s’arrêter, sous la protection des forces nombreuses rassemblées en avant.

L’entrée de la ville était expressément défendue aux nouveaux arrivants et la section passa la nuit au faubourg de Pontlieue, sans abri, dans une boue glaciale, sous la pluie et la neige.

 

BATAILLE DU MANS

 

Le 11, à 6 heures du matin, après une nuit sans repos, la section reçut l’ordre de suivre sa division qui allait prendre position en avant de Changé.

La bataille s’engagea bientôt et dura toute la journée du 11 et le lendemain jusqu’à midi.

La section d’abord placée en réserve, fut, le soir, déployée en tirailleurs sur la lisière d’un bois de sapins, pour surveiller la droite de la division.

Pendant la nuit elle bivouaqua sur sa position, par un froid intense.

Le matin, elle alla arranger, sur la route de Changé, une rampe que les voitures ne pouvaient gravir à cause de la neige foulée et durcie qui la couvrait.

Pendant ce travail, notre ligne commençait à reculer ; la nécessité d’une retraite prochaine se faisait sentir.

La section se hâta, pour assurer cette retraite, de préparer la route.

On sillonna la chaussée de petites tranchées transversales faites à la pioche dans la neige et remplies de terre.

Cet expédient réussit à merveille et, pendant la retraite, toutes les voitures passèrent sans accident. En arrivant au Mans, le capitaine MARION reçut l’ordre de laisser au point de Pontlieue sur l’Huisne, un sous-officier et quelques sapeurs à la disposition du commandant du génie du 16e corps, pour seconder le capitaine du génie HEICHARD chargé de faire sauter ce pont.

Le reste de la section traversa Le Mans et trouva toutes les troupes du génie du 17e corps réunies sur la rive droite de la Sarthe pour faire sauter les ponts après le passage de l’armée.

Le capitaine MARION fut invité à rappeler sur le champ les hommes laissés au faubourg de Pontlieue.

Ces hommes étaient déjà en chemin pour rejoindre la section.

L’opération de la rupture du pont avait été manquée.

Le sapeur MAIZOU avait eu la main traversée par une balle au moment où il allait pour la seconde fois, essayer de mettre le feu aux poudres.

La position n’étant plus tenable, le capitaine BERNARD commençait à rassembler ses hommes lorsqu’il fut tué par un éclat d’obus.

Les sapeurs se hâtèrent de battre en retraite pour rejoindre le capitaine MARION.

L’ennemi entrait dans la ville, pleine de nos soldats en désordre et y faisait un grand nombre de prisonniers.

Rien n’était préparé pour la rupture des ponts de la Sarthe.

Après avoir vu la plus grande partie de l’armée défiler péniblement sur ces points, les troupes du génie reçurent l’ordre de les abandonner et de suivre le mouvement de retraite.

La section prit la route de Sillé-le-Guillaume et dut, pour trouver un abri qui ne fut pas déjà encombré, pousser jusqu’à Conlie, où elle arriva bien avant dans la nuit et où elle put coucher sous un hangar.

De Conlie, la section isolée de sa division et ne sachant où la retrouver, parti presque au hasard et, après quelques marches et contre-marches, arriva, le 19 janvier à Andouillé.

Elle y séjourna une dizaine de jours, pendant lesquels elle fut rejointe par plusieurs sapeurs de l’une et de l’autre section de la compagnie, entre autres le sapeur MAIZOU qui, faits prisonniers dans les ambulances ou dans les rues du Mans, avaient réussi à s’échapper.

On apprit que la 2e section, avec le sous-lieutenant SOTTAS, avait été prise toute entière au moment où elle entrait dans le Mans.

Le 29 janvier, la section, constituant dès lors toute la compagnie, arrivait à Laval.

On y apprit la capitulation de Paris et les projets d’armistice.

Historique 3ème Génie
La Bretonne - Chanson de la Garde Mobile du Finistère
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