Dimanche 17 Avril 1785
Réunion des membres de la Fabrique de Plouguin
Plouguinois
Morts pour la France
Madagascar - Maroc - Indochine
Théâtres d'Opérations Extérieures - TOE
5 Plouguinois morts
0 Nom sur le monument aux morts de Plouguin
Liste :
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L
+ Le Saint Olivier -- Cilicie
+ L'Hostis Jean Baptiste Marie -- Maroc
T
+ Thépaut Jean Marie - Madagascar
Félix Joseph Floch
Né le 13 Août 1920 à Plouguin
Fils de François Marie et de Marie Hélène Le Roux
G.T.M.E.O Groupement de Tabors Marocains en Extrême Orient
3e Tabor
Sergent d'infanterie
Mort pour la France le 10 Septembre 1951
Cao Bang (Tonkin - Viet-Nam) camp de prisonniers "Camp 5"
Mort en captivité de suites de maladie contractée en service
Monument aux morts de Hanvec
3e Tabor marocain (GTMEO)
Commandant de Chergé, adjoint Capitaine Farret.
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GCA – Lieutenant Weymeringer.
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4e goum – Capitaine Jeantet.
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5e goum – Lieutenant Jean-Jacques Beucler
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36e goum – Lieutenant Pairis.
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51e goum – Capitaine Valache.
Composition des unités
Un goum, l'équivalent d'une compagnie, regroupe 200 goumiers.
Les goums sont regroupés en Tabor, équivalent d'un bataillon, de trois à quatre goums.
Un Groupement de tabors marocains (GTM), l’équivalent d'un régiment, est composé de trois tabors.
9 tabors ont été engagé en Indochine.
Le premier à y avoir servi a été le 10e Tabor à partir d’octobre 1948.
Les Tabors sont engagés pour la plupart au Tonkin dans différentes actions indispensables à la sécurité de l’ensemble du Corps Expéditionnaire : ouvertures de routes, escortes de convois, opérations de ratissage, sécurité sur zones, nettoyages en moyenne et haute montagne et dans le delta tonkinois.
Citons parmi les principales zones d’engagement :
- la zone frontalière du Nord-Est (8e et 10e à leur 1er séjour, 1er, 2e, 3e, 9e, 11e Tabor. Voir, plus loin, Cao Bang et la RC 4),
- le Pays Thaî (8e et 10e à leur 2e séjour, 2e, 5e, 11e, 17e Tabor) ;
- Dien Bien Phu (2e Tabor)
- le Centre Annam (1er, 9e Tabor) et les Hauts Plateaux annamites (8e Tabor, 2e séjour)
- le Laos (8e et 10e Tabor à leur 2e séjour, 5e, 9e Tabor)
Au cours de toutes ces opérations d’Indochine, le total des pertes (tués au combat ou morts en captivité dans les camps Viets) des Tabors marocains en Indochine s’élève à 16 officiers, 41 sous-officiers 730 goumiers.
Le calvaire de Cao Bang et de la RC 4 (octobre 1950)
Il convient d’accorder un développement particulier à la retraite de Cao Bang par la RC 4.
A la fin de 1949 Mao Tsé Tung et le parti communiste triomphent en Chine.
Le Viet-Minh dispose alors de bases sûres et de soutiens efficaces à la frontière nord-est du Tonkin.
Après une période de renforcement du dispositif frontalier auquel participent les 1er, 3e, 8e et 10e Tabors entre décembre 1949 et
octobre 1950, le commandement français décide d’évacuer tous les postes frontaliers et l’importante garnison de Cao Bang et
de resserrer son dispositif sur le delta tonkinois.
C’est la bataille meurtrière de la RC 4, le cordon constamment harcelé par les divisions Viets qui relie Cao Bang au nord au Delta tonkinois à Langson à travers la zone montagneuse.
L’évacuation de Cao Bang où se trouve le 3e Tabor demande une des plus grosses opérations de la guerre d’Indochine dont l’enjeu est considérable pour les Viets comme pour le Corps expéditionnaire.
Elle commence par le renforcement des principales garnisons qui doivent servir de relais sur la RC 4, en particulier Dong Khé où doit avoir lieu la jonction de la colonne Charton partie de Cao Bang et de la colonne Le Page venant du sud.
Partie de That Khé le 30 septembre, la colonne Le Page (1er et 9e Tabors, bataillon 8e RTM, BEP et partisans vietnamiens) échoue devant Dong Hhé le 2 octobre où elle subit les assauts meurtriers de plusieurs bataillons Viets.
Les deux colonnes péniblement réunies tentent ensuite de desserrer l’encerclement Viet pendant près d’une semaine, alourdies par le nombre de ses blessés qu’il devient impossible d’évacuer.
De nouveaux violents combats sont nécessaires pour dégager de That Khé les unités rescapées ainsi qu’une troisième colonne venue de Langson à la rescousse.
Les pertes totales françaises de l’opération sont considérables : 2000 tués et 3000 prisonniers dont 2000 ne survivront pas à l’inhumaine captivité Viet-Minh.
Source : François Lescel Farac.org
Crédit
Martine Le Berre
Philippe Saget
Pol Marie Halna du Fretay
Né le 23 Avril 1902 à Ploudalmézeau
Sergent
62ème Régiment de Tirailleurs
Tué le 22 Août 1925 à Taourda Maroc
Inhumé sur le placître à Plouguin
Croix de guerre des TOE
Médaille militaire
Citation à l'ordre des TOE
Source :
Le Courrier du Finistère du 17 Octobre 1925
Comment mourut le sergent Pol du Frétay
Le 22 Août, à 8h30, la corvée d’eau d’Alani fut attaquée par des Marocains dissidents.
Le lieutenant Bonno, commandant le poste de Taourda, rassembla 32 volontaires
pour la dégager.
Le sergent du Frétay déjà désigné pour une autre corvée insista si vivement pour marcher
aussi, que son chef l’accepta et lui confia la patrouille de tête (10 hommes).
Le maréchal-des-logis Durand (fils du médecin de Saint Pierre Quilbignon)
commandait le flanc-garde droite (8 hommes).
Le lieutenant suivait.
Bientôt 50 dissidents, cachés sur les crêtes, déclenchèrent un tir par rafales violent,
à 80 mètres.
Les hommes s’abritèrent derrière des pierres : plusieurs furent blessés.
Mais le sergent du Frétay, resté debout, reçut trois balles dans les jambes,
et fut traversé par une quatrième.
Il tomba.
Le maréchal-des-logis Durand refoula les ennemis qui s’élançaient sur les blessés ; et quatre volontaires emportèrent l’héroïque sergent.
Le lieutenant Bonno reçut ses dernières paroles.
L’agonie n’a pas duré plus de 20 minutes.
Toujours il s’était montré serviable et plein d’entrain ; tous l’aimaient.
« Il était de cette race bretonne qui a fourni tant de héros pendant la grande guerre. Il était digne de ses aînés » écrit le lieutenant Bonno.
Jean Baptiste Marie L'Hostis
Né le 15 Janvier 1897 à Plouguin.
2ème Régiment d'Infanterie Coloniale Maroc
Marié le 25 Avril 1925
Mort le 6 Septembre 1925.
Mort au combat du Plateau d'Issoual (Maroc)
Mort pour la France.
Monument aux morts de ????
Médaille Militaire
Médaille Coloniale
Incorporé au 62 Régiment d'Infanterie le 7 Janvier 1916
Soldat de 2ème Classe
202ème Régiment d'Infanterie le 3 Mars 1917
Blessé le 11 Août 1918 à Grivillers (Somme), plaie au bras gauche, évacué.
Rejoint le front le 21 Novembre 1918
41ème Régiment d'Infanterie le 5 Avril 1919
151ème Régiment d'Infanterie le 26 Avril 1919
Démobilisé le 25 Septembre 1919, se retire à Plouguin.
Rengagé le 9 Août 1920 pour 5 ans au 2ème Régiment d'Infanterie
Désigné pour servir en Indochine
Dirigé sur Marseille le 27 Janvier 1921
Embarqué le 24 Février 1921 vers la Chine
Nommé Soldat 1ère classe le 11 Novembre 1923 à (illisible) en Chine
Embarqué à Shanghai vers la France le 27 Mars 1924
Affecté au 2ème Régiment d'Infanterie Coloniale
Débarqué à Marseille le 30 Avril 1924
Désigné pour servir au Maroc
Embarqué à Bordeaux le 1 Juillet 1925 sur le vapeur Haïti à destination du Maroc
Mort au combat le 6 Septembre 1925 au Plateau d'Issoual Maroc
Citations
A l'ordre du Régiment du 20 Septembre 1918
" Excellent soldat, courageux et dévoué.
Blessé en Août 1918 en se portant à l'attaque d'une position ennemie sous de violentes rafales de mitrailleuses".
Croix de guerre avec étoile de bronze
Médaille Coloniale avec Agrafes Vermeille "Maroc 1925" Décret du 6 Janvier 1926.
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Combats du plateau d'Issoual
Au cours de l’été 1925, Les 1er bataillons des 18e et 24e RTC (RTS) et le 3e du 10e RTC sont engagés dans la réduction des tribus Tsoul et Branés, alors que le 1er bataillon du 8e RTC parvient à dégager le poste de Tifilassen.
En septembre, ce sont les 1er et 2e bataillons du RICM qui opèrent dans la région de Ouezzan, autour d’Issoual et de Teroual.
Sources extrait du carnet n°117 "Les Troupes Coloniales dans la conquête et la pacification du Maroc"
La Sabretache Société d'études d'Histoire Militaire
Olivier Le Saint
Né le 27 Septembre 1899 à Plouguin.
87ème RI
58ème RI
412ème RI 9ème compagnie
Mort le 3 Février 1920.
Mort au combat à Marash en Cilicie - Conflit du Levant
Mort pour la France.
Monument aux morts de ????
Première campagne de Cilicie :
Novembre 1919 à juin 1920 L’affaire de Marash :
4 janvier au 13 février 1920 Le 4 janvier 1920, apparaît près de Marash une bande de fanatiques bien armés que la garnison est impuissante à disperser.
Les attaques et les pillages de convois se multiplient.
Le 22 janvier, le poste d’El-Hammam est enlevé et son chef fusillé.
A Marash, la situation est devenue inquiétante.
La partie turque de la population assiège dans leur quartier les Arméniens et la petite garnison française, réfugiée dans la citadelle, est impuissante à maintenir l’ordre.
Le 18 janvier, plusieurs colonnes sous les ordres du général Querette convergent sur Marash mais l’agitation, dans et aux environs de la ville, ne cesse de s’accroître, bloquant tous ces éléments.
Une colonne de renfort sous les ordres du colonel Normand, chargée de débloquer et ravitailler Marash, quitte Islahié le 5 février, se présente le 7 devant Marash et, après deux jours de combat fait sa liaison avec les troupes encerclées.
La décision est alors prise d’évacuer la ville.
Le mouvement débute le 10 février et l’ensemble de la garnison rejoint Islahié le 13.
Cette affaire de Marash, coûteuse en pertes (près de 700 hommes hors de combat), a bientôt des répercussions dans toute la Cilicie, surtout près de la frontière, vers Bozanti et vers Sis où l’insurrection se propage.
Dans l’Amanus, le brigandage redouble.
Sources extrait du "Levant avril 1917 - juin 1941" Eric de Fleurian 03/10/2014
Jean Marie Thépaut
Né le 14 Février 1868 à Plouguin.
Mortellement blessé, le 29 juin 1899 à Madagascar
Incorporé au 28ème Régiment d'Artillerie le 10 Février 1890
comme 2ème Canonnier conducteur
Envoyé en congé le 23 Septembre 1892
Rengagé pour 5 ans le 26 Janvier 1893 au 2ème Régiment d'Artillerie de Marine à Brest
Soldat de 2ème classe
Campagne de Nouvelle Calédonie du 3 Avril 1893 au 23 Juin 1897
Blessure en service
Passé dans la réserve le 26 Janvier 1898
Engagé volontaire dans la Légion Étrangère
Incorporé au 1er Régiment Etranger le 11 Août 1898 Matricule 25189
Soldat de 2ème classe
Citation :
ORDRE GÉNÉRAL 298
Il cite à l'ordre du Corps d'occupation :
M. le capitaine Delavau, commandant la 1re compagnie de légion:
« A été mortellement blessé, le 29 juin 1899, en se rendant, avec une faible escorte,
en avant de la colonne qu'il commandait pour reconnaître les retranchements
établis devant Ambararatra (Voningeza) ».
Le soldat de 2e classe Thépaut, N° Mle 25189, de la 1re compagnie de légion:
« A été mortellemént blessé, le 29 juin, à l'attaque d'Ambararatra,
à côté de son capitaine, auprès duquel il avait demandé une place de faveur au danger ».
En outre, le Général décide que les postes créés à Raffiay, a l'embouchure de l'Irevo,
sur la rive Sud du Mangoky et sur la rive Nord de ce fleuve,
à l'embouchure de la Marerano,
seront appelés :
Le 1er : Fort Delavau ; le 2e : Fort Thépaut.
Un exemplaire du présent ordre sera remis à chacun des militaires qui y sont dénommés ou envoyé à leur famille :
Tananarive, le 25 Septembre 1899.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général P.I. de Madagascar et Dépendances.
Tombes de Soldats Français et Malgaches
Cimetière de Fort Dauphin
Sources : Etat-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
Rue Thépaut
Toliaria - Tuléar
Madagascar