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Plouguinois

Morts pour la France

Madagascar - Maroc - Indochine

Théâtres d'Opérations Extérieures - TOE

5 Plouguinois morts

 

0 Nom sur le monument aux morts de Plouguin

Liste :

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F

+ Floch Felix Joseph -- Indochine

H

+ Halna du Fretay -- Maroc

Félix Joseph Floch

Félix Joseph Floch hanvec Plouguin patrimoine histoire indochine tabor marocain camp prisonnier viet

Né le 13 Août 1920 à Plouguin

Fils de François Marie et de Marie Hélène Le Roux

G.T.M.E.O Groupement de Tabors Marocains en Extrême Orient

3e Tabor

Sergent d'infanterie

Mort pour la France le 10 Septembre 1951

Cao Bang (Tonkin - Viet-Nam) camp de prisonniers "Camp 5"

Mort en captivité de suites de maladie contractée en service

 

Monument aux morts de Hanvec

3e Tabor marocain (GTMEO)

Commandant de Chergé, adjoint Capitaine Farret.

  • GCA – Lieutenant Weymeringer.

  • 4e goum – Capitaine Jeantet.

  • 5e goum – Lieutenant Jean-Jacques Beucler

  • 36e goum – Lieutenant Pairis.

  • 51e goum – Capitaine Valache.

 

Composition des unités

Un goum, l'équivalent d'une compagnie, regroupe 200 goumiers.

Les goums sont regroupés en Tabor, équivalent d'un bataillon, de trois à quatre goums.

Un Groupement de tabors marocains (GTM), l’équivalent d'un régiment, est composé de trois tabors.

9 tabors ont été engagé en Indochine.

Le premier à y avoir servi a été le 10e Tabor à partir d’octobre 1948.

Les Tabors sont engagés pour la plupart au Tonkin dans différentes actions indispensables à la sécurité de l’ensemble du Corps Expéditionnaire : ouvertures de routes, escortes de convois, opérations de ratissage, sécurité sur zones, nettoyages en moyenne et haute montagne et dans le delta tonkinois.
 

Citons parmi les principales zones d’engagement :
- la zone frontalière du Nord-Est (8e et 10e à leur 1er séjour, 1er, 2e, 3e, 9e, 11e Tabor. Voir, plus loin, Cao Bang et la RC 4),
- le Pays Thaî (8e et 10e à leur 2e séjour, 2e, 5e, 11e, 17e Tabor) ;
- Dien Bien Phu (2e Tabor)
- le Centre Annam (1er, 9e Tabor) et les Hauts Plateaux annamites (8e Tabor, 2e séjour)
- le Laos (8e et 10e Tabor à leur 2e séjour, 5e, 9e Tabor)

 

Au cours de toutes ces opérations d’Indochine, le total des pertes (tués au combat ou morts en captivité dans les camps Viets) des Tabors marocains en Indochine s’élève à 16 officiers, 41 sous-officiers 730 goumiers.

Le calvaire de Cao Bang et de la RC 4 (octobre 1950)

Il convient d’accorder un développement particulier à la retraite de Cao Bang par la RC 4.
A la fin de 1949 Mao Tsé Tung et le parti communiste triomphent en Chine.

Le Viet-Minh dispose alors de bases sûres et de soutiens efficaces à la frontière nord-est du Tonkin.

Après une période de renforcement du dispositif frontalier auquel participent les 1er, 3e, 8e et 10e Tabors entre décembre 1949 et

octobre 1950, le commandement français décide d’évacuer tous les postes frontaliers et l’importante garnison de Cao Bang et

de resserrer son dispositif sur le delta tonkinois.

C’est la bataille meurtrière de la RC 4, le cordon constamment harcelé par les divisions Viets qui relie Cao Bang au nord au Delta tonkinois à Langson à travers la zone montagneuse.
L’évacuation de Cao Bang où se trouve le 3e Tabor demande une des plus grosses opérations de la guerre d’Indochine dont l’enjeu est considérable pour les Viets comme pour le Corps expéditionnaire.

Elle commence par le renforcement des principales garnisons qui doivent servir de relais sur la RC 4, en particulier Dong Khé où doit avoir lieu la jonction de la colonne Charton partie de Cao Bang et de la colonne Le Page venant du sud.

Partie de That Khé le 30 septembre, la colonne Le Page (1er et 9e Tabors, bataillon 8e RTM, BEP et partisans vietnamiens) échoue devant Dong Hhé le 2 octobre où elle subit les assauts meurtriers de plusieurs bataillons Viets.

Les deux colonnes péniblement réunies tentent ensuite de desserrer l’encerclement Viet pendant près d’une semaine, alourdies par le nombre de ses blessés qu’il devient impossible d’évacuer.

De nouveaux violents combats sont nécessaires pour dégager de That Khé les unités rescapées ainsi qu’une troisième colonne venue de Langson à la rescousse.

Les pertes totales françaises de l’opération sont considérables : 2000 tués et 3000 prisonniers dont 2000 ne survivront pas à l’inhumaine captivité Viet-Minh.

Source : François Lescel Farac.org

Crédit

Martine Le Berre

Philippe Saget

Floch

Pol Marie Halna du Fretay

Né le 23 Avril 1902  à Ploudalmézeau

Sergent

62ème Régiment de Tirailleurs

Tué le 22 Août 1925 à Taourda Maroc

Inhumé sur le placître à Plouguin

Croix de guerre des TOE

Médaille militaire

Citation à l'ordre des TOE

Plouguin Patrimoine Histoire Pol Halna Du Frétay Lesven

Source :

Le Courrier du Finistère du 17 Octobre 1925

Comment  mourut le sergent Pol du Frétay

Le 22 Août, à 8h30, la corvée d’eau d’Alani fut attaquée par des Marocains dissidents.

Le lieutenant Bonno, commandant le poste de Taourda, rassembla 32 volontaires

pour la dégager.

Le sergent du Frétay déjà désigné pour une autre corvée insista si vivement pour marcher

aussi, que son chef l’accepta et lui confia la patrouille de tête (10 hommes).

Le maréchal-des-logis Durand (fils du médecin de Saint Pierre Quilbignon)

commandait le flanc-garde droite (8 hommes).

Le lieutenant suivait.

Bientôt 50 dissidents, cachés sur les crêtes, déclenchèrent un tir par rafales violent,

à 80 mètres.

Les hommes s’abritèrent derrière des pierres : plusieurs furent blessés.

Mais le sergent du Frétay, resté debout, reçut trois balles dans les jambes,

et fut traversé par une quatrième.

Il tomba.

Le maréchal-des-logis Durand refoula les ennemis qui s’élançaient sur les blessés ; et quatre volontaires emportèrent l’héroïque sergent.

Le lieutenant Bonno reçut ses dernières paroles.

L’agonie n’a pas duré plus de 20 minutes.

Toujours il s’était montré serviable et plein d’entrain ; tous l’aimaient.

« Il était de cette race bretonne qui a fourni tant de héros pendant la grande guerre. Il était digne de ses aînés » écrit le lieutenant Bonno.

Halna du Fretay
L'Hostis Plouguin Maroc Mort pour la France Patrimoine Histoire Infanterie coloniale Médaille militaire

Jean Baptiste Marie L'Hostis

Né le 15 Janvier 1897 à Plouguin.

2ème Régiment d'Infanterie Coloniale Maroc

 

Marié le 25 Avril 1925

Mort le 6 Septembre 1925.

Mort au combat du Plateau d'Issoual (Maroc)

Mort pour la France.

Monument aux morts de ????

Médaille Militaire

Médaille Coloniale

Incorporé au 62 Régiment d'Infanterie le 7 Janvier 1916

Soldat de 2ème Classe

202ème Régiment d'Infanterie le 3 Mars 1917

Blessé le 11 Août 1918 à Grivillers (Somme), plaie au bras gauche, évacué.

Rejoint le front le 21 Novembre 1918

41ème Régiment d'Infanterie le 5 Avril 1919

151ème Régiment d'Infanterie le 26 Avril 1919

Démobilisé le 25 Septembre 1919, se retire à Plouguin.

 

Rengagé le 9 Août 1920 pour 5 ans au 2ème Régiment d'Infanterie

Désigné pour servir en Indochine

Dirigé sur Marseille le 27 Janvier 1921

Embarqué le 24 Février 1921 vers la Chine

 

Nommé Soldat 1ère classe le 11 Novembre 1923 à (illisible) en Chine 

Embarqué à Shanghai vers la France le 27 Mars 1924

Affecté au 2ème Régiment d'Infanterie Coloniale

Débarqué à Marseille le 30 Avril 1924

Désigné pour servir au Maroc

Embarqué à Bordeaux le 1 Juillet 1925 sur le vapeur Haïti à destination du Maroc

Mort au combat le 6 Septembre 1925 au Plateau d'Issoual Maroc

Citations

A l'ordre du Régiment du 20 Septembre 1918

" Excellent soldat, courageux et dévoué.

Blessé en Août 1918 en se portant à l'attaque d'une position ennemie sous de violentes rafales de mitrailleuses".

Croix de guerre avec étoile de bronze

Médaille Coloniale avec Agrafes Vermeille "Maroc 1925Décret du 6 Janvier 1926.

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Combats du plateau d'Issoual

Au cours de l’été 1925, Les 1er bataillons des 18e et 24e RTC (RTS) et le 3e du 10e RTC sont engagés dans la réduction des tribus Tsoul et Branés, alors que le 1er bataillon du 8e RTC parvient à dégager le poste de Tifilassen.

En septembre, ce sont les 1er et 2e bataillons du RICM qui opèrent dans la région de Ouezzan, autour d’Issoual et de Teroual.

Sources extrait du carnet n°117 "Les Troupes Coloniales dans la conquête et la pacification du Maroc"

La Sabretache Société d'études d'Histoire Militaire

L'Hostis

Olivier Le Saint

Né le 27 Septembre 1899 à Plouguin.

87ème RI

58ème RI

412ème RI 9ème compagnie

Mort le 3 Février 1920.

Mort au combat à Marash en Cilicie - Conflit du Levant

Mort pour la France.

Monument aux morts de ????

Première campagne de Cilicie :

 

Novembre 1919 à juin 1920 L’affaire de Marash :

 

4 janvier au 13 février 1920 Le 4 janvier 1920, apparaît près de Marash une bande de fanatiques bien armés que la garnison est impuissante à disperser.

Les attaques et les pillages de convois se multiplient.

Le 22 janvier, le poste d’El-Hammam est enlevé et son chef fusillé.

 

A Marash, la situation est devenue inquiétante.

 

La partie turque de la population assiège dans leur quartier les Arméniens et la petite garnison française, réfugiée dans la citadelle, est impuissante à maintenir l’ordre.

 

Le 18 janvier, plusieurs colonnes sous les ordres du général Querette convergent sur Marash mais l’agitation, dans et aux environs de la ville, ne cesse de s’accroître, bloquant tous ces éléments.

 

Une colonne de renfort sous les ordres du colonel Normand, chargée de débloquer et ravitailler Marash, quitte Islahié le 5 février, se présente le 7 devant Marash et, après deux jours de combat fait sa liaison avec les troupes encerclées.

 

La décision est alors prise d’évacuer la ville.

Le mouvement débute le 10 février et l’ensemble de la garnison rejoint Islahié le 13.

Cette affaire de Marash, coûteuse en pertes (près de 700 hommes hors de combat), a bientôt des répercussions dans toute la Cilicie, surtout près de la frontière, vers Bozanti et vers Sis où l’insurrection se propage.

 

Dans l’Amanus, le brigandage redouble. 

Sources extrait du "Levant avril 1917 - juin 1941" Eric de Fleurian 03/10/2014

Le Saint Olivier -- TOE
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Jean Marie Thépaut

Né le 14 Février 1868 à Plouguin.

Mortellement blessé, le 29 juin 1899 à Madagascar

Incorporé au 28ème Régiment d'Artillerie le 10 Février 1890

comme 2ème Canonnier conducteur

Envoyé en congé le 23 Septembre 1892

Rengagé pour 5 ans le 26 Janvier 1893 au 2ème Régiment d'Artillerie de Marine à Brest

Soldat de 2ème classe

Campagne de Nouvelle Calédonie du 3 Avril 1893 au 23 Juin 1897

Blessure en service

Passé dans la réserve le 26 Janvier 1898

Engagé volontaire dans la Légion Étrangère

Incorporé au 1er Régiment Etranger le 11 Août 1898 Matricule 25189

Soldat de 2ème classe

Citation :

ORDRE GÉNÉRAL 298


Il cite à l'ordre du Corps d'occupation :

M. le capitaine Delavau, commandant la 1re compagnie de légion:
« A été mortellement blessé, le 29 juin 1899, en se rendant, avec une faible escorte,

en avant de la colonne qu'il commandait pour reconnaître les retranchements

établis devant Ambararatra (Voningeza) ».

Le soldat de 2e classe Thépaut, N° Mle 25189, de la 1re compagnie de légion:
« A été mortellemént blessé, le 29 juin, à l'attaque d'Ambararatra,

à côté de son capitaine, auprès duquel il avait demandé une place de faveur au danger ».

En outre, le Général décide que les postes créés à Raffiay, a l'embouchure de l'Irevo,

sur la rive Sud du Mangoky et sur la rive Nord de ce fleuve,

à l'embouchure de la Marerano,
seront appelés :
Le 1er : Fort Delavau ; le 2e : Fort Thépaut.


Un exemplaire du présent ordre sera remis à chacun des militaires qui y sont dénommés ou envoyé à leur famille :
Tananarive, le 25 Septembre 1899.

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général P.I. de Madagascar et Dépendances.

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Tombes de Soldats Français et Malgaches

Cimetière de Fort Dauphin

Sources : Etat-major des armées 
Droits : Ministère de la Défense

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Rue Thépaut

Toliaria - Tuléar

Madagascar

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